La Scène Michelet, Nantes
Endless Boogie
J'ai essayé de rameuter des potes pour ce concert (à peine
10€ pour un groupe comme Endless Boogie, c’est cadeau !), mais entre les
bonnes excuses, réponses négatives et d'autres qui ne donnent pas signe de vie…
tant pis j'irai tout seul ! J'arrive tout seul comme un grand et prend en
cours le set de Birdstone. De jeunes branleurs poitevins qui nous ont mis une
bonne claque ! Un trio plein de puissance qui balance un Rock/Blues
sévèrement burné ! La bassiste, avec son instrument qui semble trop gros
pour elle, et assez impressionnante. Groupe à suivre !
Entre les deux premiers sets je me balade derrière pour voir
ce que les groupes vendent et je tombe sur Paul Major, bière à la main, qui commence à taper la
discute avec moi. J'ai toujours l'impression de gêner mais le mec est
vraiment cool ! Première fois qu'il vient là qu'il me dit ! Tu
m'étonnes, je suis ici pour toi et ton
groupe Paul ! Have a good show, et je repars avec la banane. Toujours autant
géniale cette proximité avec les groupes !
OHM., groupe Nantais, prend la suite et nous reprenons une
bonne dose de bonne zique. C’est très pro et le son est exceptionnel !
Mention spéciale au guitariste qui joue très propre et semble être un perfectionniste
du son et des effets !
Paul Major
Enfin, le groupe pour lequel je suis là, les new yorkais de
Endless Boogie déboulent sur scène ! Cette petite scène qu'ils occupent comme
des chefs et où ils vont donner un grand concert ! Vibe Killer « ouvre
le bal » ! 25 minutes entrecoupées de Back in 74 ! Un riff
lancé par Jesper Eklow [aka The Governor], le chef d'orchestre, Harry
Druzd à la batterie et Marc Razo à la basse créent le lit rythmique et Paul
Major brode des solo à la gratte, tout en éructant au micro. Parfois on dirait
un Mick Jagger destroy !
Live de 2013 (pas le même bassiste !)
Le plus surprenant, ce sont les variations d'intensité alors
que la musique tourne sur un même riff pendant plusieurs minutes. C'est tour à
tour lancinant et puissant ! Un énorme trip en trois morceaux ( !!!) Et
en à peu près une heure et quart ! Paul chante et parle aussi beaucoup, de
ses histoires new yorkaises, de ses rencontres (j’ai entendu David Bowie à un
moment ) et ça déconne beaucoup entre les membres du groupe ! A un moment,
Marc pose sa basse et vient se placer à côté de moi pour vérifier si ça sonne
bien : il me glisse dans l'oreille, « It's sound good
here ! ». "Oui, ça sonne génial Marc !" Excellent !
À bientôt les rockeuses et rockers
Arno