Une première fois pour ma pomme aux Vieilles Charrues !
Arrivés assez tôt, avec ma moitié, pour profiter pleinement de cette journée, Vianney est sur scène. Comment dire ? Énormément de monde pour voir la dernière coqueluche de la variété française. Il s'en sort plutôt pas mal seul avec sa gratte et des effets et boucle, mais j'ai déjà vu beaucoup mieux (Joseph Arthur, -M-, et bien d'autres !). Et cela devient vite ennuyeux. Et ce n'est pas ses trois "hits" alignés à la fin (trois scies qui restent trop ongtemps en tête) qui me feront changer d'avis sur le "phénomène" !
Arrivés assez tôt, avec ma moitié, pour profiter pleinement de cette journée, Vianney est sur scène. Comment dire ? Énormément de monde pour voir la dernière coqueluche de la variété française. Il s'en sort plutôt pas mal seul avec sa gratte et des effets et boucle, mais j'ai déjà vu beaucoup mieux (Joseph Arthur, -M-, et bien d'autres !). Et cela devient vite ennuyeux. Et ce n'est pas ses trois "hits" alignés à la fin (trois scies qui restent trop ongtemps en tête) qui me feront changer d'avis sur le "phénomène" !
Camille ensuite ! Magique, envoûtant, trippant... Pas assez de mots pour qualifier ce concert bien à part. Un mélange de tribal, de mystique quasi religieuse et de folie aussi ! Des voix mêlées qui prennent aux tripes et des percussions qui font danser ! Très chouette découverte !
Nous prenons le temps de découvrir le site et le joli espace de la scène Grall, avec l'electro de Colorado en fond sonore mais nous revenons rapidement vers les deux scènes principales pour nous prendre la musique des Naive New Beaters en pleine tronche. Rock electro qui fait bouger le cul tout seul ; un chanteur qui mélange anglais et français avec sa voix traitante à la Homer Simpson ; les chœurs d'enfants d'une école de Carhaix qui, selon le chanteur, étaient meilleurs aux répètes ; le public des Vieilles Charrues qui font mieux la "vague chaloupée" que celui de Arras, toujours selon le chanteur... Bref, un grand moment de poilade à la cool sur cette scène Kerouac.
Ensuite, il est temps de bien se placer pour Royal Blood, phénomène anglais qui vend ses seulement deux disques à la pelle. Comment deux seuls mecs peuvent-ils sortir une prestance et un son aussi dense. Avec un batteur bûcheron et un bassiste bardé d'effets et de saturation ! Le titres sont des hymnes, les riffs sont entraînant et le charisme est bien présent. Les titres du second opus passent comme une lettre à la poste ( mention spéciale à l'excellente Lights Out) et ceux du premier font office de marteaux pilon (Figure it out, Little Monster, Come on Over, Out of the Black pour finir de nous assommer ! ). Il y a du Muse pas chiant des débuts, du Black Keys "métallisé" et surtout une bonne dose de rock spécial à la Queens of the Stone Age. Le kiffe !
Ensuite, on évite, momentanément, le rap de Kerry James pour aller se restaurer vers la scène Grall avec l'electro et les grosses basses de Clément Bazin. Pas si mal mais à petite dose. On revient s'infliger une dose de Kerry James mais c'est seulement pour bien être placé pour voir Arcade Fire, assurément le groupe attendu de ce samedi, vue la foule qui s'attroupe devant cette grande scène en contre bas (Glenmor).
Le show promis sera bien à la hauteur de nos attentes, commençant par le dansant premier single du futur album, Everything Now. Second titre et première grosse claque de la soirée : Rebellion (Lies). Win a un petit soucis de micro qui l'aura bien agacé, mais qui ne nous gâche en rien le plaisir. Ils sont neuf (!!!) sur scène, mais pas de temps morts entre les titres, alors qu'ils changent en permanence d'instruments ! Leur bonne humeur (ce batteur sautillant !!), leurs sourires tout en jouant, leurs corps toujours en mouvement sont très communicatifs ! Tous leurs disques sont passés en revue, avec un hommage à David Bowie avant d'attaquer The Suburbs ! Grande émotion pour ma part, à ce moment là ! Des extraits du futurs disques sont joués et ne dépareillent pas aux milieux des extraits de Reflektor (Here Comes the Night Time, Reflektor et Afterlife) ! Évidemment les titres de Funeral sont bien accueillis (Haïti, Tunnels et Power out) et Neon Bible joliment représenté avec le morceau titre qui fait office de pause ou l'indispensable No Cars Go.
Le groupe et le public sont en symbiose, Regine passant derrière la batterie, avec sa guitare clavier ou derrière son piano, toujours avec la banane. Elle va même nous improviser quelques chorégraphies sur l'avant scène ! L'heure et demi de concert prévue passe bien trop vite. L'immense Wake up terminera divinement le set qui, finalement, aura duré 10mn de plus que prévu ! Tout le public reprendra le gimmick bien longtemps après les dernières notes jouées, bien aidé par Win qui ne semblait pas vouloir partir ! J'en aurais bien repris une petite demi heure avec, par exemple, We Exist et In the Backseats ! Avec ses hymnes imparables et sa science du show, Arcade Fire est bien ce qui se fait de mieux en pop/rock depuis ces 15 dernières années. L'équivalent des REM et Radiohead ! Chapeau bas messieurs dames et spéciale dédicace aux personnes responsables du son pour ce concert !
Difficile de se remettre d'un tel concert (au moment où j'écris ces lignes, je suis encore sur mon petit nuage !) ! M.I.A. et son sound system nous passe complètement au dessus ! Nous allons finir notre périple auprès de la scène Gwernig qui propose le traditionnel Fest Noz, indissociable du festival breton ! Ce fut une belle première, et surtout pas une dernière !
Pour finir, il m'est difficile de ne pas faire de comparaison avec le Hellfest, et les festival clissonnais est gagnant haut la main sur beaucoup d'éléments ! La déco qui manque cruellement d'une identité forte en plus d'éclairages très parcimonieux ; L'attente à l'entrée, qu'a réussi a stopper l'équipe de Ben Barbaud ; L’aménagement du site ; les deux scènes principales avec un terrain qui favorise la vue d'un côté (en contre-bas), mais qui rend la vue difficile dans l'autre sens pour les personnes de petites taille ; certains passages (entre les arbres) très chargés en people ! Par contre, avantage aux Vieilles Charrues pour les stands de bouffes étalés sur tout le site et payable avec la puce du bracelet ; le son excellent des grandes scènes toute la journées (les Main Stages du Hellfest ne sont pas toujours bien sonorisées en début de journée ! Bon, c'est vrai que ce n'est pas la même musique non-plus !) ; le système Moneiz qui facilite grandement les choses pour préparer son festival tranquille, et pour pouvoir une binouze dès en rentrant !
Les pieds nickelés aux Vieilles Charrues
Salut les Rockeuses et les Rockers ! Bel été à vous !
Arno
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