vendredi 4 mai 2018

Arcade Fire

Nantes, Zénith, le 26 avril



Quand ce concert a été annoncé, je (enfin, nous, avec ma femme, nos sœurs, ses frères) me suis précipité sur les places ! Disons que, avec l’énorme baffe du concert des Vieilles Charrues, il était impossible de louper un tel évènement ! Vous pouvez donc imaginer comment ce concert était attendu par nous tous.

Le Zénith est presque complet ce soir (aux alentours de 9000 personnes !). Cela grouille de partout ! Mais nous sommes arrivés suffisamment tôt pour se retrouver à deux mètres des barrières, idéalement placés. J’ai oublié de vous dire que le Zénith est en configuration scène centrale, ce soir (peut être une première ?). En fait, la scène sera disposée et décorée (au début du show !) comme un ring avec écrans en haut et tout autour, et avec une plateforme tournante au milieu. Le groupe, qui a l’habitude de tout donner sur scène, va pouvoir se « balader » tout autour et faire encore plus le show !


La première partie, Preservation Hall Jazz Band, mets le feu avec son jazz gorgé de groove et de funk ! Contrebasse, batterie et cuivres sont de sortie. C’est dansant et techniquement imparable ! Les gens commencent à bouger leurs culs et ce n’est que le début.

Le groupe est présenté façon combat de catch et Win, suivit des autres, fend la foule pour arriver jusqu’à la scène ! Le groupe s’installe et des les premières notes de Everything Now c’est la folie ! Pendant deux heures et demi cette ferveur ne retombera plus ! Les gens dans les tribunes resteront à danser debout tout le temps du concert. Ils enfilent les perles, les tubes, les chansons qui mettent les poils (Haïti, No Cars Go, We Don't Deserve Love, Neighborhood #1 (Tunnels), Rococo, Ready to Start...), celles qui font venir les larmes (Afterlife, The Suburbs, Rebellion (Lies), Neighborhood #3 (Power Out)...) et les autres qui font bouger le boule tout seul (Here Comes the Night Time, Put Your Money on Me, Sprawl II (Mountains Beyond Mountains), Reflektor, Creature Comfort...). Bref, une setlist totalement monstrueuse !!



Le son est excellent ! Il faut le noter car c'est une prouesse de sonoriser ce type de scène. Il faut des retours en face des quatre côtés de la scène ! Le matos est à la hauteur : des racks de pédales disposés tout autours, avec une multitude d'instruments, de micros et de nombreux techniciens arpentent la scène dès qu'un titre se termine (et même en cours parfois pour remettre un micro tombé par exemple !). Le moindre détail compte et rien n'est laissé au hasard. High level !
Régine est au taquet, comme toujours, avec ses mimiques. Comme les autres, elle passe d’un instrument à un autre. Du piano à l’accordéon, de la guitare /clavier en passant par la batterie (en prenant le soin de changer de chaussures) et elle arpente la scène sur tous les côtés, avec sa combinaison de cuir rose et ses vestes à paillettes. Le groupe respire l’entente et la bonne humeur ! Will joue au toréador avec Tim, le percussionniste danse et donne le rythme à l’audience, tous chantent les chœurs et les hymnes, Sarah chante et danse, Jeremy matraque ses fûts, Richard monte souvent sur les retours… Tous se donnent à fond ! Win et Régine vont plusieurs fois dans le public prendre le pouls du public et ce dernier devient encore plus dingue !  L’ambiance est incroyable !


Le groupe de première partie rejoint les stars de la soirée et ce sera le feu d’artifice final avec l’énorme Wake Up ! Titre rock avec riff massif qui se termine en danse frénétique ! Fabuleux ! Le concert est terminé mais le publique chante encore ! Les musiciens suivent Win, fendant de nouveau la foule, façon big band en jouant encore l’air de Wake Up ! Vraiment génial ! C’est passé trop vite !


J’ai entendu après le concert, et lu sur les réseaux sociaux que c’était un grand moment de bonheur, une belle parenthèse dans nos vies parfois compliquées ! C’était exactement ça, le Zénith devenu un temple le temps d’un soir, avec le groupe Pop/Rock actuel le plus important du moment et ses adeptes près à le suivre n’importe où !


Bisous enamourés les rockeuses et rockeurs aux cœurs tendres !

Arno

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