Vous l'attendiez tous ! Le voici le compte rendu du Hellfest 2013, plus gros festival de ce genre en France. Retour sur le périple de trois jours à Clisson au Paradis (ou l'Enfer, c'est selon !!) du Metal et autres musiques "déviantes" ! C'est très long, mais qu'est-ce que c'est bon...
Vendredi :
On
attaque direct par le premier concert de la journée sous la Valley (c’est un peu notre port
d’attache !!) avec 7 Weeks,
groupe de stoner français qui arrache tout sur son passage ! Une musique,
une prestance scénique qui m’a rappelé le concert de Bukowski l’année dernière, en plus puissant encore. Set trop court
et groupe à suivre…
7 Weeks
On
prend du temps pour faire le tour du propriétaire et constater les évolutions
du site avec, entre autres, la nouvelle configuration de la Warzone (un piège à boue !) et le
magnifique totem « Kingdom of Muscadet » ! Point de
rassemblement pour retrouver la bande et autres potes présents sur site tout du
long du WE !
C'est marqué dessus...
Ensuite
choix cornélien : aller voir soit Bison
BC qui exécute un doom puissant ou voir Vektor la bombe Thrash sans complexes ! Après maintes
réflexions, c’est Vektor qui
remporte l’affaire et finalement le meilleur choix : des potes nous ont
rapporté un Bison inaudible et brouillon. Tout le contraire des jeunes
américains qui pour leur premier concert sur le vieux continent, vont tout
exploser ! Soli tranchants, changements de rythmes abrupts mais maîtrisés,
avec une décontraction et une fougue impressionnantes. La voix du chanteur nous
rappelle un peu le Hetfield de 1983 avec les cris de démence d’un Tom
Araya ! De futurs grands ? C’est bien parti pour !
Vektor a enflammé la Main Stage 2
Retour
à la Valley pour Black Cobra, dont on comprend mieux la musique sur disque ! A
oublier… Direction la Warzone pour
voir Negative Approach typique
groupe punk hardcore des 80’s, avec attitude qui va avec : chanteur avec
haine dans les yeux et un guitariste qui fera face à son ampli durant tout le
set ! Intéressant, même si ce n’est pas ma tasse de thé avec ce chant plus
que criard.
Très négatif !! Negative Approach
Il
faut bien un petit Europe pour se
refaire les oreilles ! Ce n’est pas du tout ma came, mais sous
l’insistance des gars (et femme) des Z’oreilles, il faut avouer que ce qu’ils
font maintenant est loin du hit des années top 50, et c’est très bien
exécuté ! Un son aussi, très pur qui monte en qualité par rapport à ce que
l’on a pu voir auparavant ! Nous n’avons pas évité la « scie » The
Final Countdown, reprise en cœur par tout le public (même les plus
poilus et les plus hardos !!)
Nous
basculons ensuite vers la Main Stage 2 pour
se prendre une dose de thrash à l’ancienne avec Testament, l’un des grands groupes du genre de la Bay Area !
Début de set très énergique et interprétation au cordeau ! Vite, nous nous
pressons pour voir Pallbearer sous
la Valley, qui jouit d’une très bonne
réputation ! Doom très entrainant et groupe à suivre…
Testament
Prochain
concert sous la même tente avec Black
Pyramid, coup de cœur surprise stoner/doom de la journée ! Encore un power trio très efficace. Le son est
très bon et les compos emportent loin… Délice pour les oreilles et le reste…
Le bassiste de Black Pyramid
Toujours
au même endroit (c’est là que ça se passe pour nous, je vous dis !), c’est
au tour de Sleep de nous emporter
bien au-dessus des montagnes ! Avec un Aquarian en milieu de set
qui fait du bien aux oreilles… Le trip ultime avec un très gros son (pas assez
pour Al Cisneros,
qui montera tous les amplis à donf’ pour le dernier morceau) et la zique
monolithique à souhait ! Première pour moi, mais si j’ai l’occase, j’y
retourne de suite pour plus longtemps encore (pas sûr que le cousin Seb soit
d’accord)
Al Cisneros - Sleep
Détour
aux alentours de la Main Stage 1
pour écouter et voir ce que donne la « légende » Deaf Leppard ! Et une confirmation : tous ces groupes hard FM
des années 80’s me glissent dessus et/ou me piquent les oreilles…
Pas
grave, Neurosis est présent dans la Valley pour me laver de tout cela !
Lourd, intense, malsain, trippant, addictif… Les adjectifs me manquent pour
qualifier cette musique ! Chaque titre est précédé d’un moment d’attente,
lumières éteinte, qui, s’ajoute encore à l’ambiance générale (ou leur fait
perdre les plus hermétique à leur musique…). Avec quatre titres de leur dernier
opus (Honor Found In Decay), j’ai pu rester bien concentré et j’ai
ressenti la densité que prennent ces titres en live !! Une belle claque et
une discographie à explorer.
Neurosis
Une
première journée en forme de rampe de lancement de ce qui nous attendait
samedi, mais sans savoir encore ce qui nous était réservé pour la suite ! Et décoration de nuit toujours aussi impressionnantes :
Samedi :
Je
tanne tous les potes, afin d’être à l’heure pour Uncle Acid prévus tôt dans la journée ! Mais stupeur, pas
d’anglais présents sur scène, mais Procession
(un des exemples de changements de passages des groupes, où l’organisation
a pataugé) ! Groupe de doom épique qui nous vient du Chili et qui pour le
coup est une (bonne) surprise ! Le chanteur à un fort charisme, les compos sont
alambiquées et très bien interprétées. Bon moment passé sous la Valley avec ce groupe qui peut rappeler
Trouble par moments.
Procession en action
Cette
fois c’est la bonne ! Uncle Acid !!
La balance est faite par leur soin et le concert débute par un I’ll
Cut You Down avec un son aux petits oignons ! La tente est bien
pleine et les morceaux s’enchainent sans temps mort : ils ne sont clairement
pas venus ici pour acheter du terrain ! Le nouvel album (Mind Control, voir chronique sur MIMH
précédemment) est fort bien représenté par Mt. Abraxas, Valley Of The Doll ou
Poison Apple ! Je dirais que c’était trop court pour vraiment
parler de concert parfait, mais quel plaisir de voir ce groupe pas trop loin de
chez moi !
Uncle Acid
On
enchaine sous la Valley (oui
encore !!) avec les suédois de Witchcraft
qui ont sorti le superbe Legend
l’année passée ! Et ils commencent le concert par le morceau épique qui termine
cet album, justement : Dead End ! Choix surprenant
pour démarrer un concert avec ce titre qui est en faux rythme permanent, mais
payant pour faire rentrer le public dans leur voyage ! Le chanteur est en
décalage avec ses acolytes, regarde bizarrement les gens dans le public, fait
des mouvements digne d’un fou dans son asile… Prestation habitée et intense.
Voix au top rappelant un James Maynard Keenan (Tool) ou un Robert Plant jeune. Le
groupe joue carré et jouit d’un son exceptionnel (la Valley ne nous décevra pas jusqu’à la fin, pour la sono). Legend est bien représenté, ce qui
n’est pas pour me déplaire ! Très bon concert !
Détour
par la Main stage 1 pour prendre la
fessée Down avec un Phil Anselmo
très en forme (sous substances ?!?) et plein de gouaille (ceci expliquant
peut être cela…), qui joue avec la caméra, ses collègues, qui jacte avec le
public… Bonne prestation qui fait complètement l’impasse sur le troisième album
(dommage) ! Je ne boude pas mon plaisir, puisque c’est la première fois
que je vois ce groupe légendaire, doté d’une prestance et d’une lourdeur sans
précédent ! Le pied ! Et Phil nous donne RDV le lendemain pour un set
spécial, qui confirme la défection de Clutch
(quel dommage ! Triste, le chanteur a perdu son père !).
La
Valley nous attend pour la grosse
claque dans la gueule qui s’appelle Karma
To Burn ! Etonnement en duo, le groupe ne perd pas pour autant en
puissance ! Les rednecks nous assènent riffs sur riffs avec de nombreux
extrait des premiers albums ! Le guitariste balance une bouteille de Jack
à se partager dans le public et à l’air de prendre son pied sous cette tente
bondée ! KTB est apprécié, KTB est attendu et nous donne ce
pourquoi nous sommes là ! Grand concert malgré la défection inexpliquée du
bassiste ! Heureux le nono, d’avoir pu enfin voir ce groupe que je connais
depuis le début, depuis la sortie de ce fabuleux premier album !
Karma To Burn
Red Fang va finir de nous cueillir avec
un son énorme, une décontraction et une bonne humeur communicative ! Les
titres et les baffes s’enchainent sous la Valley encore une fois bondée !
C’est carré et puissant ! Leurs deux albums sont bien représentés, avec leurs bombes qui ne demandent qu'à exploser. Le groupe est content de l’ambiance et ça se
voit ! Les slams n’arrêtent pas jusqu’à la fin de ce concert, d’où tout le
monde sort repu, mais heureux, le sourire aux lèvres !
Red Fang
Allons
calmer le jeu avec ZZ Top en vedette
ce soir à Clisson. Prestation type show à l’américaine avec vidéos et jeu de
scène rodé depuis des années ! Grande émotion avec l’enchaînement des
quatre premiers titres (Got Me Under Pressure/Waitin’ For The
Bus/Jesus Left Chicago/Gimme All Your Lovin’ avec le clip
d’époque !!), parfaits ! Ambiance à la cool, solos précis comme
toujours avec Billy Gibbons ! Les hardos qui ne connaissaient pas la disco
du groupe, auront trouvé la prestation molle, elle est comme à leur habitude,
tranquille et efficace… Et la reprise de Foxy Lady suivie de My
Head In Mississippi remet le public dans leur poche ! Ils
termineront avec La Grange (avec medley rock & roll) et un Tush
fabuleux ! J’en aurais bien repris 20mn avec plus de classiques de 70’s…
ZZ Top
Je
loupe Manilla Road (je n’aurais p’tète pas du !), laisse les autres rejoindre
la Warzone pour voir NOFX et Bad Religion, en profite pour faire une
pause et chiner au Metal Market, moins bondé que la veille ! Pas de choses
extraordinaires, ou alors extrêmement chères ! Je vois la fin du concert
de Candelmass (scène Altar) et c’est très bon !
J’ai
voulu évité Kiss, mais voulant bien
me placer pour voir KoЯn, j’ai vu la fin du set des rockeurs
maquillés ! Et bien ma fois, bonne surprise (surtout que l’on n’a pas eu
droit à la scie disco I Was Made For Lovin’ You). Rock
& Roll et show de malade : le chanteur sur une tyrolienne, deux
plateformes avec bras de plus de 20m pour être au-dessus du public, batteur
aussi sur une plateforme à plus de 6m de hauteur, confettis soufflés pendant de
longue minutes… Pas si mal et record de fréquentation avec le site presque
saturé de partout !!
Kiss très très haut...
Changement
de style avec KoЯn, que j’ai découvert sur le tard mais dont les
premiers albums jusqu’à Take A Look At
The Mirror (où je décroche), m’ont bien botté ! Set impeccable,
commençant par rien de moins que Blind ("Are you ready ?"... Tu penses qu'on est prêts !!) et passant en revue tous les
classiques (Twist, Chi…etc) et avec un Jonathan Davis parfait, de par sa
présence et sa voix, qui va nous gratifier de l’intro à la cornemuse de Shoots And Ladders (excellent, jouissif !!) ! J’aurai même le droit
à un Here
To Stay bien puissant (de mon album préféré Untouchables). Le groupe donne une très bonne prestation (filmée
pour Arté) et fait oublier leurs précédents rendez-vous manqués avec le festival ! Je suis achevé par le final Get
Up/Got The Life/Freak On The Leash… Et je retrouve les potos
(heureux de leurs pogos devant la Warzone)
dans la marée humaine qui quitte le festival, qui aura fait le plein ce samedi…
Jonathan Davis et sa cornemuse
Dimanche :
Le
métalleux est courageux !! Et après une courte nuit (salvatrice), remet le
couvert rapidement ! Direct vers la Warzone
pour aller écouter Treponem Pal
(conseil d’Antho et sensation live à l’époque sur le plateau de NPA) et son
metal indus violent mais dansant ! Des titres accrocheurs, des danseuses
lascives et une superbe reprise de Planet Claire des B’52, nous lancent confortablement dans
cette belle journée.
Main Stage 2, c’est Prong qui foule la grande scène et va l’occuper magistralement
l’espace ! Emotion aussi de voir ce groupe découvert par le biais de Radio
Gribouille (radio libre Angevine) : c’est quoi ce truc de malade !!
Un metal brassant plusieurs genres, puissant et efficace ! Tommy Victor et
son gang sont heureux d’être ici et après nous avoir assené un final dantesque
( Whose Fist Is This Anyway ? / Snap Your Fingers, Snap Your Neck de l’excellent Cleansing), Tommy demande s’il peut faire un titre de plus !
Ce sera Power Of The Damager qui laissera la foule clairsemée et
connaisseuse (trop tôt ce concert), secouée, mais nageant dans le bonheur…
Prong
Je
regrette, après avoir vu le concert sur Arté, d’avoir loupé Le Bal Des Enragés ! Groupe
composé de différents membres de groupes underground français (Lofofora,
Loudblast, Tagada Jones…etc), qui s’amusent à reprendre des standards du rock
et du metal ! Mais ce fut pour être
placé le plus près possible de la scène, pour voir Graveyard ! Les suédois (décidément !!) nous ont donné un
set puissant débutant par les sirènes de An Industry Of Murder et piochant
sur leurs trois superbes albums ! La voix du chanteur est magnifique et
rend bien sur ce live ! Un bémol tout de même : la basse était mixée
trop fort ! Mais bon, j’ai eu de gros frissons pendant Slowmotion
Countdown, magnifique mid tempo, passé comme une lettre à la
poste !
Graveyard
Nous
retrouvons le cousin Seb qui aura réussi à voir la fin de Graveyard, pour nous diriger vers Danko Jones sur la Main Stage 1. Le canadien est une bête
de scène et ses riffs font mouche comme du bon vieux Rock & Roll ! Il
serait parfait s’il parlait un peu moins entre le titres…
Spiritual Beggars est dans la Valley, cet après-midi ! Heureux
aussi de voir ce groupe, même si le line up actuel (ce chanteur avec cette
voix !!) me fait regretter le temps où ils n’étaient qu’un power trio (Spice revient !!)…
Heureusement la set list pioche allégrement dans les premiers albums et les
deux extraits du dernier passent plutôt bien ! Le chanteur a le mérite
d’être un bon front man et Mike Amott à sa guitare acérée. Et un Euphoria
dantesque nous est servi violemment en dessert !
Spiritual Beggars
Main Stage 1, Newsted (second bassiste de Metallica)
nous présente son groupe et des extraits de son premier album nommé Metal. Rien de bien original mais le
bonhomme se donne sur scène et notre attente, quand à une reprise des Four
Horsmen, sera récompensée : le break de Creeping Death sur un
titre et Whiplash en final repris en cœur par l’intégralité du
public !
The Sword a déjà démarré son set
lorsque nous arrivons sous la Valley
bondée. Le groupe américain joue un heavy stoner plein de maîtrise technique et
de riffs communicatifs ! Une autre rasade de ZZ Top nous est donnée aujourd’hui, avec un petit bout de Cheap
Sunglasses (du sous-estimé Degüello) !
Bon concert qui se termine avec l’efficace « hit » de leur dernier
album, Apocryphon ! Excellent !
The Sword
Détour
ver la Warzone pour prendre une part
de légende avec les vieux punks anglais de Buzzcocks !
Pas ma tasse de thé, mais leur bon humeur est communicative et ils assurent
comme des bêtes sur scène ! Vieux mais frais… On se dépêche pour prendre
une deuxième beigne par Down.
The Buzzcocks
Down 2, le retour ! Anselmo n’a
plus de voix et nous dit, bouteille de Muscadet à la main, que ce sera totale
impro ! Il chante comme il peut les deux titres de Down inauguraux, et c’est la grosse fête sur la scène ! Un
Bang sortira de la fosse et Phil prendra le temps de prendre une grosse bouffée !
Deux titres de chacun des anciens groupes des membres (Crowbar, Eyehategod (c’est la copine de Phil qui crie derrière le
micro), Corrosion Of Conformity avec
la participation de Newsted à la
basse sur un titre), chacun prend l’instrument de l’autre toujours dans une
ambiance bon enfant. Phil se remet au chant pour une reprise du magnifique Bridge
Of Sighs de Robin Trower
(que je devais être le seul à connaitre autour de moi) ! Quel pied !
Et, cerise sur le gâteau, tout le public prendra en pleine gueule, le titre de Pantera tant espéré (Walk) ! Pas
le meilleur concert du weekend, mais le sentiment d’avoir vécu un moment
historique…En espérant voir Clutch
l’année prochaine !
Moment
de calme avec les potes devant une bière pour redescendre ! Le jeu des
changements de programmation (Ghost
se retrouve tard sur la Main Stage 2,
à la place de Danzig sous la Valley), me gâche un peu cette fin de
fest ! Je ne verrai pas le grand cirque de Ghost, ni le set, parait-il fabuleux, de Swan. Le pépère travail le lendemain !! Bonne note pour le
dernier concert du fest et de la journée ! Et une confirmation : je
suis plus Misfits que Danzig ! Doyle rejoint même Glenn
(Danzig) pour les classiques des Misfits,
repris en cœur par le public survolté. Quand je vous dis que ce festival est
légendaire et c’est ici que ça se passe !
La démesure du Fest'
Artiste inspiré
Les zbires du Fest : Heavy "Z'oreilles" Joss, Hard Reynald, Little Grungy Toto
et Mad "Red Fang" Seb
A
l’année prochaine, pour le Hellfest 2014…Bande de rockers.
Arno
PS : merci Seb pour ces superbes photos et moi-même pour celle moins superbes...
PS : merci Seb pour ces superbes photos et moi-même pour celle moins superbes...
Je mets ici le billet d'humeur de l'ami Reynald :
RépondreSupprimer"Pour ma part, je ne vais pas refaire un CR entier vu que tout a déjà été dit ou presque.....Je préfère donc simplement rassembler ci-dessous mes meilleurs souvenirs de ce week-end.
J'ai donc aimé...
...me lever le vendredi à sept heures en râlant parce que j'ai des potes qui veulent voir un obscur groupe de stoner monégasque qui joue à 10H30...
...la frappe monstrueuse du batteur d'EAGLE TWIN...
...me chauffer la voix sur "Les Empereurs du Néant" de MISANTHROPE...
...les patates à Mémé partagées avec Anthony, assis dans la forêt à l'abri de la pluie, un verre de rouge à la main...
...réentendre avec toujours le même plaisir le formidable "Princess of the Night" des vétérans anglais de SAXON...
...le magnétisme animal de David COVERDALE et sa pêche d'enfer à soixante-deux balais (WHITESNAKE)...
...le solo de batterie à mains nues de Monsieur Tommy ALDRIDGE (WHITESNAKE, ex - THIN LIZZY, ex - OZZY OSBOURNE)...
...avoir pensé le samedi à 12H51 : "Ouh là...Vu leur tronche, c'est pas les mecs d'UNCLE ACID"....
...avoir pensé le samedi à 13H29 : "Ah, mais ces p'tits gars de PROCESSION, c'était quand même pas mal du tout !"....
...le professionnalisme de Phil ANSELMO (DOWN), qui teste la solidité de son micro à grands coups de boule...
...le souci du détail de William MECUM (KARMA TO BURN, à ne pas confondre avec Rich MULLINS, hein les gars ?^^), qui en plein riff assassin, stoppe tout pendant un quart de seconde afin de réajuster la visière de sa casquette...Et qui repart....
...l'énergie inépuisable de Jacoby SHADDIX (PAPA ROACH) qui, malgré une bonne crève, a chanté avec ses tripes comme si ce concert était le dernier de sa vie...
...le "Last Resort" (PAPA ROACH toujours) d'anthologie, chanté par toute la foule à gorge déployée, dont Laurent, Edouard, sans oublier l'auteur de ces lignes...
...l'énorme "Jesus just left Chicago" (ZZ TOP), ou le Texas qui s'invite au milieu des vignes clissonnaises...
...avoir dîné le samedi avec une bande de Bavarois, et avoir échangé nos impressions entre la frite et la bière...
...le sourire désarmant de simplicité de Michael AMOTT (SPIRITUAL BEGGARS), qui est un dieu vivant de la six-cordes (ARCH ENEMY, CARCASS) et qui pourtant, avec les BEGGARS, va faire le show sans se mettre en avant ni en rajouter...
... le break de "Creeping Death" et les "DIE ! DIE ! qui vont avec (NEWSTED)...
...avoir crié "CHEAP SUNGLASSES.....WOW YEAH !!!!" pendant le concert de THE SWORD, et voir les gens qui se retournent vers moi l'air de dire "Mais c'est quoi ce foutu morceau ?"...
...me prendre la tête à deux mains, les yeux écarquillés, et dire "C'est pas possible. C'est pas possible...." en entendant le riff de "Walk" de PANTERA, puis en voyant ANSELMO mettre le micro à sa bouche. 25 secondes d'un bonheur absolu que je pensais ne jamais connaître...
...Déambuler dans l'Extreme Market le dimanche soir à 22H00, dans les allées désertes, alors que les commerçants commencent à plier boutique...
...la verve de Michael POULSEN (VOLBEAT) qui commence un morceau, qui s'arrête au bout de dix secondes et qui fait : "Ah, au fait, j'oubliais : c'est un morceau mid-tempo, et quand je vous le demanderai il faudra faire comme ça (il tape dans ses mains trois fois). OK ? (La foule répond "YES ! ") Nan. Dites : "Oui Michael." (La foule répond "YES MICHAEL ! ") Et il reprend le morceau...
...prendre une bonne dose de "Nymphetamine" (CRADLE OF FILTH) et revoir ce bon vieux Dani pour la quatrième fois....
...avoir pensé en repassant pour la dernière fois sous le portique d'entrée : "Putain, c'était encore vachement bien cette année".
Bon, les gars, c'est quand qu'on recommence ?
Hard Reynald"