lundi 26 novembre 2018

Endless Boogie / OHM. / Birdstone


La Scène Michelet, Nantes 

 Endless Boogie

J'ai essayé de rameuter des potes pour ce concert (à peine 10€ pour un groupe comme Endless Boogie, c’est cadeau !), mais entre les bonnes excuses, réponses négatives et d'autres qui ne donnent pas signe de vie… tant pis j'irai tout seul ! J'arrive tout seul comme un grand et prend en cours le set de Birdstone. De jeunes branleurs poitevins qui nous ont mis une bonne claque ! Un trio plein de puissance qui balance un Rock/Blues sévèrement burné ! La bassiste, avec son instrument qui semble trop gros pour elle, et assez impressionnante. Groupe à suivre !

Entre les deux premiers sets je me balade derrière pour voir ce que les groupes vendent et je tombe sur Paul Major,  bière à la main, qui commence à taper la discute avec moi. J'ai toujours l'impression de gêner mais le mec est vraiment cool ! Première fois qu'il vient là qu'il me dit ! Tu m'étonnes, je suis ici pour toi et ton groupe Paul ! Have a good show, et je repars avec la banane. Toujours autant géniale cette proximité avec les groupes !

OHM., groupe Nantais, prend la suite et nous reprenons une bonne dose de bonne zique. C’est très pro et le son est exceptionnel ! Mention spéciale au guitariste qui joue très propre et semble être un perfectionniste du son et des effets !

 Paul Major

Enfin, le groupe pour lequel je suis là, les new yorkais de Endless Boogie déboulent sur scène ! Cette petite scène qu'ils occupent comme des chefs et où ils vont donner un grand concert ! Vibe Killer « ouvre le bal » ! 25 minutes entrecoupées de Back in 74 ! Un riff lancé par Jesper Eklow [aka The Governor], le chef d'orchestre, Harry Druzd à la batterie et Marc Razo à la basse créent le lit rythmique et Paul Major brode des solo à la gratte, tout en éructant au micro. Parfois on dirait un Mick Jagger destroy ! 

Live de 2013 (pas le même bassiste !)

Le plus surprenant, ce sont les variations d'intensité alors que la musique tourne sur un même riff pendant plusieurs minutes. C'est tour à tour lancinant et puissant ! Un énorme trip en trois morceaux ( !!!) Et en à peu près une heure et quart ! Paul chante et parle aussi beaucoup, de ses histoires new yorkaises, de ses rencontres (j’ai entendu David Bowie à un moment ) et ça déconne beaucoup entre les membres du groupe ! A un moment, Marc pose sa basse et vient se placer à côté de moi pour vérifier si ça sonne bien : il me glisse dans l'oreille, « It's sound good here ! ». "Oui, ça sonne génial Marc !" Excellent !

À bientôt les rockeuses et rockers 

Arno