vendredi 4 mai 2018

G3 : Joe Satriani, John Petrucci & Uli Jon Roth


 Nantes, Zénith, le 19 avril



Virée avec le paternel pour aller voir Joe Satriani et se remémorer des souvenirs de voyage en bagnole avec la cassette avec Surfing With The Alien sur une face et The Extremist sur l’autre. Un sacré cadeau d’anniversaire pour nous deux.

 
Uli Jon Roth :

Cela ne fait que quelques mois que j’ai découvert le Scorpions de la période Uli ! Pas fan des slows des années 90, je suis passé complètement à côté des ces excellents disques. Faut dire que ce hard rock, qui culmine avec le live Tokyo Tapes, est quand même bien bonnard et assez incontournable. Du coup, ce soir, Uli joue Scorpions avec un excellent groupe ! Dommage que la sono soit si mal réglée ! Cela gâche le moment et fait craindre à la même chose pour la suite. Uli s’en donne à cœur joie (on entend bien sa guitare) avec son hard psychédélique et ses saillies sonores du type décollage d’avion. Et puis, We'll Burn the Sky, Fly to the Rainbow et the Sails of Charon... chapeau bas !



John Petrucci :

Après un court changement de matos sur la scène, c’est un set beaucoup plus metal qui nous est donné. Et le son est excellent ! John est accompagné de pointures : Mike Mangini à la batterie (Dream Theater) et Dave LaRue à la basse. Le roi du shred étale toute sa maîtrise et nous propose deux nouveaux excellents titres (Happy Song, Glassy-Eyed Zombies). Damage Control nous assomme et Galsgow Kiss ferme le banc avant qu'un nouvel entracte, afin d’aménager la scène pour la suite, nous permet de reprendre nos esprits.


Joe Satriani :

La claque ! Joe arrive sur scène, entame Energy et nous afflige une énorme baffe ! Le son est gigantesque ! Je n’avais jamais vu le Zénith aussi bien sonorisé. C’est pur et puissant. Les titres du petit dernier, What is it Really Happens, passent crème, surtout le sublime Cherry Blossom et que dire des classiques ! Satch Boogie nous scotche, Circles nous envoute, Always With Me, Always With You, nous file les poils et Summer Song finie de nous terrasser ! Le set est parfait, Joe est un dieu de la gratte qui semble prendre son pied comme ci c’était la première fois ! Son groupe est un cheval de bataille bardé de virtuoses (pour exemple, un Mike Kennely (Zappa) imparable aux claviers et… à la gratte !).

 
G3 Jam :

Quelques minutes pour ramener les amplis des maestros et c’est la G3 Jam qui commence ! Highway Star de qui vous savez, avec le chanteur de Uli qui assure comme une bête et le solo de Blackmore repris à la note près à trois guitares ! C’est un gros concours de branlette, mais on est là pour ça !
Uli assure le chant sur un All Along the Watchtower en version Hendrix, bien sûr. Un festival psychédélique ou nos trois larrons enchainent les solos, dans leurs styles respectifs, chacun leur tour. Cela ne fait pas mouche à chaque fois, mais certains passages sont à tomber la renverse. Et cela ressemble plus à des passages de relais qu’une bataille rangée pour savoir qui est le meilleur. Mais, comme le dirait Bertrand, c’est Satriani qui a la plus grosse !


Final avec un puissant Immigrant Song, où le chanteur d’Uli est encore au top ! Tous les guitaristes de cette soirée auront pris chacun leur chorus. Après plus de trois heures et quart de show nous ressortons heureux, les oreilles pleines de bons sons de guitares, persuadés que nous venons d’assister à un spectacle exceptionnel !

La bise à vous les rockeuses et rockeurs !

Arno

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