Nantes, Zénith, le 19 avril
Virée avec le paternel pour aller voir Joe Satriani et se
remémorer des souvenirs de voyage en bagnole avec la cassette avec Surfing With
The Alien sur une face et The Extremist sur l’autre. Un sacré cadeau
d’anniversaire pour nous deux.
Uli Jon Roth :
Cela ne fait que quelques mois que j’ai découvert le
Scorpions de la période Uli ! Pas fan des slows des années 90, je suis
passé complètement à côté des ces excellents disques. Faut dire que ce hard
rock, qui culmine avec le live Tokyo Tapes, est quand même bien bonnard et
assez incontournable. Du coup, ce soir, Uli joue Scorpions avec un excellent
groupe ! Dommage que la sono soit si mal réglée ! Cela gâche le
moment et fait craindre à la même chose pour la suite. Uli s’en donne à cœur
joie (on entend bien sa guitare) avec son hard psychédélique et ses saillies
sonores du type décollage d’avion. Et puis, We'll Burn the Sky, Fly to the Rainbow et the Sails of Charon... chapeau bas !
John Petrucci :
Après un court changement de matos sur la scène, c’est un
set beaucoup plus metal qui nous est donné. Et le son est excellent ! John
est accompagné de pointures : Mike Mangini à la batterie (Dream Theater)
et Dave LaRue à la basse. Le roi du shred étale toute sa maîtrise et nous
propose deux nouveaux excellents titres (Happy Song, Glassy-Eyed Zombies). Damage Control nous assomme et Galsgow Kiss ferme le banc avant qu'un
nouvel entracte, afin d’aménager la scène pour la suite, nous permet de
reprendre nos esprits.
Joe Satriani :
La claque ! Joe arrive sur scène, entame Energy et nous
afflige une énorme baffe ! Le son est gigantesque ! Je n’avais jamais vu
le Zénith aussi bien sonorisé. C’est pur et puissant. Les titres du petit
dernier, What is it Really Happens, passent crème, surtout le sublime Cherry
Blossom et que dire des classiques ! Satch Boogie nous scotche, Circles
nous envoute, Always With Me, Always With You, nous file les poils et Summer
Song finie de nous terrasser ! Le set est parfait, Joe est un dieu de la
gratte qui semble prendre son pied comme ci c’était la première fois ! Son
groupe est un cheval de bataille bardé de virtuoses (pour exemple, un Mike
Kennely (Zappa) imparable aux claviers et… à la gratte !).
G3 Jam :
Quelques minutes pour ramener les amplis des maestros et
c’est la G3 Jam qui commence ! Highway Star de qui vous savez, avec le
chanteur de Uli qui assure comme une bête et le solo de Blackmore repris à la
note près à trois guitares ! C’est un gros concours de branlette, mais on
est là pour ça !
Uli assure le chant sur un All Along the Watchtower en
version Hendrix, bien sûr. Un festival psychédélique ou nos trois larrons
enchainent les solos, dans leurs styles respectifs, chacun leur tour. Cela ne
fait pas mouche à chaque fois, mais certains passages sont à tomber la
renverse. Et cela ressemble plus à des passages de relais qu’une bataille
rangée pour savoir qui est le meilleur. Mais, comme le dirait Bertrand, c’est
Satriani qui a la plus grosse !
Final avec un puissant Immigrant Song, où le chanteur d’Uli
est encore au top ! Tous les guitaristes de cette soirée auront pris
chacun leur chorus. Après plus de trois heures et quart de show nous ressortons
heureux, les oreilles pleines de bons sons de guitares, persuadés que nous
venons d’assister à un spectacle exceptionnel !
La bise à vous les rockeuses et rockeurs !
Arno
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