Chaleur moite ce soir au Ferrailleur ! 3 groupes d'excellent niveau, ont enflammé la salle pour ensuite faire place à Karma To Burn :
XII Boar
XII Boar, qui joue un Hard Rock survitaminé avec un guitariste qui se fait plaisir ! Dans la veine de The Shrine mais encore plus Metal ! Groupe à suivre !
Mothership
Mothership, ensuite ! Groupe que je suis depuis leur excellent deuxième disque (simple, il s'intitule II) ! J'étais plus mitigé pour leur troisième, mais voir le groupe sur scène me donne envie de lui redonner sa chance. Quelle prestance ! Le guitariste, en plus de jouer comme un dieu, met l'ambiance, avec sa tête à connerie et son allure speedée toute en mimiques ! Le son est très clair (mais fort, j'y reviendrai !), la basse et la batterie plus finement mixées que le groupe d'avant ! Un bon coup de pied au cul, avec des riffs plombés de chez plombés !
Egypt
En parlant de riffs velus, Egypt se pose là ! Plaisir moins immédiat que les deux groupes d'avant, Egypt prend le temps de poser les ambiances ! Au premiers abords, c'est du Doom très gras avec un son de gratte très impressionnant, une basse saturée et un batteur à la frappe sèche. Mais plus les titres s'étirent, plus la finesse du jeu se fait sentir ! Passages blues, solos qui apportent une certaine légèreté entre les assauts bestiaux (le chant est du genre "passé au papier de verre" !). Le titre final, interminable (au moins 15mn !) mais passionnant de bout en bout, "joue" aux montagnes russes ! Une révélation pour moi !
Karma To Burn
Avec des excellents groupes de première partie, Karma To Burn a fini la soirée en beauté ! Will Mecum et ses deux sbires ont une science du riff très pointue ! Des riffs qui rendent les gens complètement dingues : faut voir le pit lorsque les gars jouent des titres des trois premiers albums ! J'avais eu la chance de les voir en formation duo au Hellfest (Mullin venait de se faire virer) et c'était, déjà, une prestation inoubliable. Hier soir, avec la basse, cela donnait encore plus de "charpente" à la guitare de Mecum ! Un prestation un poil courte, mais intense qui se termina par l'enchainement entre 32 et 20 (c'est le nom des titres, pour ceux qui ne savent pas comment ça se passe chez KTB !), indispensables ! Dès le départ ils avaient raison : pas besoin de chanteur pour être efficace et pertinent, surtout avec des compositions aussi fortes (leur maison de disque leur avait imposé un chanteur pour le premier disque, alors qu'ils avaient toujours été un groupe purement instrumental !) !
Karma To Burn
4 groupes en power trio = Grosse claque à chaque fois ! Seul bémol, le son était extrêmement fort ! Même avec les bouchons, on sentait à fond le décrassage que provoquait la musique !
Bises les amis Rockeuses et Rockeurs !
Arno
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