samedi 29 novembre 2025

The Hives (Forever, Forever The Hives)

 ... 20 novembre 2025, Zénith de Paris

Bon, faut que je vous dise ! Avec mon cousin Seb et deux potes Lolo et Pakal, nous avons monté, au départ pour la blague et pour jouer au mariage de ce dernier, un groupe ! Pakal à la batterie, Lolo et Seb aux guitares et votre serviteur à la basse et au chant. Nous avons même un blase : Pigs of the Valley ! Nous sommes, à part Seb (qui joue avec The Flicker (Rock Band)) , débutants et assez médiocres mais nous nous sommes pris au jeu et, surtout, nous nous marrons comme larrons en foire à reprendre (massacrer !) quelques classiques du Rock.  Parmi les trois titres que nous maîtrisons (c'est un bien grand mot !) le plus, il y a le génial Hate To Say I Told You So des inénarrables suédois de The Hives ! Un titre qui m'obsède depuis que je l'ai entendu au début des années 2000. Un titre obsédant, entraînant, qui, dès qu'il démarre, me fait direct bouger la tête, taper du pied et qui me donne automatiquement envie de grimper aux rideaux !

Autant vous dire que, lorsque ces doux dingues ont annoncés leur unique date en France, au Zénith de Paris, avec le reste du groupe, notre sang n'a fait qu'un tour ! Nous nous devions de faire cette virée ensemble dans la capitale pour voir enfin (je n'avais jamais eu l'occasion de les voir avant !) les Hives sur scène ! Une sorte de voyage initiatique pour notre groupe de tocards bien notoire !

Yard Act

Après de longs mois d'attente où nous parlons, fantasmons et organisons cette virée à Paname, nous voici arrivés dans un froid (déjà) d'hiver (nous avons même essuyé des chutes de neige durant notre périple jusqu'à Paris !). Nous arrivons dans une salle déjà bien bondée durant le début de la première partie Yard Act ! Ces lads de Leeds (pas simple à dire ça !), font un Punk Rock bien anglish pas dégueux ! C'est un poil poseur, mais ça passe tout seul !

En attendant les suédois, la tension et l'excitation monte ! Nous allons être bien placé pour prendre la fessée, vu qu'il y a une avancée de scène qui est érigée pas très loin de nous ! D'énormes boules avec des lettres formant le nom du groupe sont suspendus en fond de scène ! La batterie est composée de trois grosses caisses avec chacune une lettre : T H et E ! 

Ça y est, les lumières s'éteignent, ça va commencer ! Les gars prennent chacun possession de leurs instruments. Ils sont habillés de vestes avec des leds qui resteront allumées et parfois clignotantes durant la totalité du concert ! Pelle, le chanteur,  le Monsieur Loyal et bête de scène arrive enfin et le groupe entame Enough is Enough, premier hit de la soirée !

Ouais, c'est l'enfilage de gros hits qui vas nous arriver dans la gueule ! Ça s'excite et pogote dans la fosse, tout le monde est dingue et le groupe, avec ses mimiques (Nicholaus, le lead guitariste et frère de Pelle, qui souffle sur ses doigts avant d'attaquer un riff !) ses poses (l'ensemble du groupe complètement statique et à l'arrêt durant de nombreuses minutes ; les gars tous dos au public avant d'entamer un titre !), ses invectives, les sauts de cabri et la gouaille de Pelle ("Mesdames ! Messieurs ! Mesdames et Messieurs !" qui font hurler la foule), attise de façon chirurgicale la situation ! BONNARD !! 

Après, quand tu te manges Walk Idiot Walk, Main Offender, Born A Rebel, Hate To Say I Told You So, Come On!, Tick Tick Boom et j'en passe, tu ne peux que devenir complètement zinzin ! D'ailleurs, le moment de Hate To Say I Told You So m'a complètement submergé tellement j'attendais ce titre ! Quel putain de riff, quel putain de gimmick, quel putain d'énorme hit ! "You want some hits ?" comme l'introduit Pelle !

On a crié, on s'est marré (quand le chanteur se tape sur la tête avec son micro et crache un molard sur scène !), on a dansé, on s'est serré dans les bras, on s'est poussé, on a pogoté... on est devenu fous ! Le rappel commence avec Legalize Living du dernier album, qui est aussi un hit en puissance et se termine par un autre nouveau hit, déjà un hymne, The Hives Forever, Forever the Hives ! Quel concert, quel ambiance, quel putain de groupe !

Depuis 25 piges que je les écoute, je n'avais jamais eu l'occasion de les voir ! Ça c'est fait et c'est bien fait ! Une BRANLÉE magistrale !!

Et puis le souvenir ! La consécration ! (sic) 
Nous sommes sur une photo officielle du groupe !!
Avec Seb , Lolo et Pakal !! 

À bientôt les Punkettes et les Punks ! Parce que les bougres sont programmés au Hellfest et que cela va être terrible !!

Arno 


Quelques photos de plus :


Tigran Hamasyan

 ... le 5 novembre, Quai M, La Roche sur Yon

Après Elder qui a donné un fabuleux concert le samedi d'avant, dont j'ai mis beaucoup de temps à me remettre, c'était au tour du showman Tigran de mettre le feu à cette belle salle du Quai M, que je découvrais ce soir !

Avec Damien, mon beau frère, qui m'accompagne, nous arrivons tôt ! Les portes ne sont pas encore ouvertes ! Top, nous allons pouvoir choisir nos places pour profiter au maximum de la prestation du pianiste Arménien ! Cette salle, haute de plafond, est très chaleureuse, avec ses bancs autour de la salle remplie de chaises ce soir.

Pas de première partie, nous allons avoir droit à un set allongé. La scène comporte le grand piano Steinway de Tigran avec un clavier et les pads à loops à côté, une basse avec un énorme double ampli Hiwatt, une batterie maousse avec de nombreux fûts et des claviers placés devant cette dernière. Pas de trio, comme annoncé à la base, ce soir mais un quartet.

Aujourd'hui, c'est essentiellement le dernier album en date, The Bird of a Thousand Voices, qui sera mis à l'honneur, plus deux extraits du prochain disque qui sortira en mars prochain. Ce dernier disque très riche (un double album) possède de nombreux titres dans lesquels va puiser notre maestro ! On commence par le titre The Curse et dès le début du concert on sent que le père Tigran est en excellente forme et qu'il ne va pas y avoir de relâche jusqu'au bout.

Comme à son habitude, il passe d'une position prostrée sur les touches de son piano à une station debout où il headbange vigoureusement en martelant son instrument, tout le long du concert ! Les titres sont souvent allongés et très intenses ! Les deux nouveaux titres, tout juste sortis en single, sont méconnaissables tellement ils sont triturés, allongés, magnifiés. Mention spéciale à War Time Poem qui a duré presque 15mn (un peu plus de 3mn sur YouTeub !!!). Un moment très épique qui a époustouflé l'assistance !

C'est ça l'"expérience" Tigran ! Si vous allez le voir deux fois sur la même tournée, même avec les mêmes titres, vous aurez deux concerts complètement différents ! Ce Monsieur (avec ses trois accompagnateurs virtuoses) est capable de tout et paraît toujours très imprévisible ! Les 3 autres sont toujours aux aguets, guettant les moindres changements, scrutant le moindre signe de la part de leur boss ! À chaque fois que je le vois, je m'imagine toujours ce que doivent penser et se prendre dans la face les gens qui pensent venir voir un concert basique de Jazz et qui tombent sur cette musique tellement exigeante et changeante.

Le petit pianiste Arménien est capable de passer du Jazz au Metal, en passant par la World Music et la Musique Classique ! C'est parfois doux, mais je trouve de plus en plus violent, de plus en plus Metal, alors qu'il n'y a pas une guitare. Un moment a été particulièrement émouvant, quand Tigran, seul au piano, nous a tous fait chanter la mélodie de Kingdom, pendant de longues minutes, pour enchaîner avec le groupe sur une version très intense de ce titre ! Le groupe est sorti de scène avec la mélodie chantée instinctivement par le public ! ÉNORME moment d'émotion pure.

Le groupe a joué en rappel deux titres de TBoaTB très longs et encore très remaniés. 1h45 qui est passée comme dans un rêve ! Et même s'il n'y avait pas d'anciens titres auquels nous raccrocher, ce ne fut pas du tout un problème tellement ces garçons sont doués, passionnés et passionnants. Un Quartet en feu qui nous a fait passer par tous les états ! FAN-TA-STIQUE !!!

Tigran je t'aime !!!

À très bientôt les amoureuses et amoureux de  musiques !

Arno 

 

 

WESTILL IX

 ... les 30 décembre et 1er novembre, au Champilambart, Vallet

Nous voici de retour à Vallet,  au Westill qui mine de rien, est devenu en quelques années notre Desert Fest français et comme toujours, une petite Valley en salle ! Depuis 3 éditions, les organisateurs font venir de "gros poissons" et toujours des trouvailles obscures qui pourraient devenir de futurs gros groupes !

Cette année, ce sont Graveyard et Elder les pointures les plus alléchantes, Orange Goblin qui (re)vient faire son dernier concert en France avant séparation, les hypés Castle Rat et Witch Hazel, un supergroupe Stoner avec Monkey On Mars et des légendes Argentines du Doom que sont Mephistofeles qui forment un programme des plus excitants. C'est la bave aux lèvres que nous avons pris nos places pour assister à un festival exceptionnel qui affiche complet !

Le site est très accueillant, et s'étoffe à chaque nouvelle édition, avec des exposants originaux et très sympathiques ! Une pissotière géante en extérieur a fait son apparition et malgré le monde, et avec une bonne organisation, on peut ne jamais faire la queue trop longtemps dans cette salle du Champilambart ! Et, cerise sur le gâteau, le son est toujours aussi bon ! Maintenant que le cadre est donné, parlons musique !

Westill IX, 1er jour :

Wormsand

C'est Wormsand, groupe français, d'une efficacité et lourdeur clinique qui ouvre le bal. Et de la plus belle des manières ! Leur musique sombre et vénéneuse est parfaite pour nous mettre dans le bain ! Hâte d'entendre la suite de leur sublime album You! The King !


Mephistofeles

Mephistofeles, groupe qui nous vient d'Argentine, avec un côté Electric Wizard plombé mais très groovy, est ma découverte du soir ! Mes potos ont trouvé que la basse était trop en avant (ce qui dans l'absolu était vrai !) alors que pour ma part j'ai été complètement hypnotisé par celle ci ! Le groupe est très puissant et le guitariste une sorte d'usine à riffs extrêmement lourds ! Ça groove sévère ! La claque avant le repos...


Brant Bjork Trio 

Ouais, je suis dur avec Brant Bjork, mais j'estime que cette légende (batteur dans Kyuss et pendant la meilleure période de Fu Manchu !) doit pouvoir faire mieux que son "Desert Rock à la cool" qu'il nous répète depuis bien trop longtemps ! (Oui, même Stöner je trouve ça chiant !). Et pourtant ça commençait bien, avec des titres plutôt nerveux et l'attraction, la légende, Mario Lalli (Yawning Man !) à la basse ! Quelle putain de prestance le Mario ! Hélas, ce dernier n'arrivera pas à faire s'évaporer l'ennui qui m'étreint au fur et à mesure que se déroule cette prestation...


Monkey 3 / Mars Red Sky / Monkey On Mars

Ensuite on va planer avec les Monkey On Mars. Deux excellents groupes planants pour le prix d'un. Monkey 3 commence et fait son set avant qu'un titre accueil Mars Red Sky qui suit seul sur scène. Enfin, le moment tant attendu de la réunion des deux groupes arrive ! Deux batteries impressionnantes même si le jeu des batteurs est différent, deux grosses basses, deux guitares à riffs lourds et un clavier qui tente d'aérer le tout. La prestation est excellente, même le tout est un poil long, avec cette musique qui demande toute ton attention.


Graveyard

Graveyard, ça c'est de la musique ! Du Hard Rock racé avec un chanteur qui fout toujours autant les poils ! Le son était bon, surtout par rapport aux deux derniers Hellfest où ils étaient présents (même si beaucoup mieux la dernière fois, comparé au son infâme et indigne de ce groupe dans l'ancienne Valley !). Et puis, moi, si le groupe joue Uncomfortably Numb et surtout Slow Motion Countdown, je suis aux anges, les larmes aux yeux et complètement hypnotisé ! Et vous savez quoi ? Ils les ont joué toutes les deux ce soir là ! Parfait épissetout !


Planet Of Zeus

Un peu de violence dans ce monde de douceurs : et ce sont les Grecs Planet Of Zeus, carrés et efficaces qui s'y collent ! Le public se lâche complètement avec ce Stoner bas du front mais totalement imparable ! Une horde de Westilliens se rue alors danle pit pour en démordre ! Nous sommes éreintés en cette fin de première journée !



Seconde journée du Westill IX et encore une excellente fournée entre branlées, déceptions et moments d'apothéose :

Starmonger

De Starmonger, je n'ai pas retenu grand chose, à part un set un peu bordélique et des titres qui partent un peu dans tous les sens. Pas très intéressant ! Désolé pour le groupe, je n'ai pas trouvé la clé.


IAH

Au contraire de IAH, la bonne surprise du jour. ces Argentins, avec leur Post Stoner instrumental (si je puis dire !) vous emmènent très loin dans la stratosphère ! C'est une musique un peu cinématographique parfois, puissante mais pas dénuée de finesse ! Carrément magique !


Wytch Hazel

Ensuite c'est le cirque Wytch Hazel. Du Hard Rock Chrétien (oui, oui !). C'est carré mais pas du tout mon kiffe.


Castle Rat

Le cirque 2 de Castle Rat. Stylé mais tout en étant du Doom trad bien joué, une fois passé la curiosité du décorum,  ce n'est pas très passionnant dans la durée !


DVNE

DVNE le parpaing atmosphérique dans la tronche avec des growls bien amenés ! Une musique d'une puissance remarquable mais qui sait aussi calmer le jeu, afin de te remettre une bonne grosse claque par derrière ensuite !



Ensuite ? Bah ensuite c'est Elder, un point c'est tout ! Elder au dessus de tout, a tout simplement balayé le reste de la soirée des les premières note de Compendium jusqu'aux dernières de Gemini ! Entre les deux, le meilleur de leur discographie avec un Sanctuary qui nous a littéralement roulé dessus ! Je surkiffe ce groupe et à chaque fois que je ressors de leur concert, je suis toujours autant époustouflé par leurs prestations impeccables ! Le pied total, la tête dans les étoiles. Un véritable enchantement !


Orange Goblin

Pour finir, et pour sa dernière date en France ever, Orange Goblin a mis le feu à coup de Scorpionica, Saruman's Wish, Blues Snow ou de Time Travelling Blues. Des classiques puisés dans leur longue carrière et qui vont nous manquer sur scène...
Ce fut la guerre au Westill avec Ben Ward en prédicateur Stoner Motöreadien et ce groupe qui aura bercé (si on peut dire !) mes années lycée ! Émotions !!

Nous restons complètement cabouis mais heureux après ces deux jours fantastiques, avec notre musique préférée ! Vivement l'année prochaine pour les 10 ans !!!

À très bientôt les Stoneuses et les Doomers !

Arno 





lundi 10 novembre 2025

Brian Lopez, XIXA et re-XIXA

 ... ou ma fin d'été avec Brian en solo et ensuite Brian, Gabriel, Winston et Hikit !.

22 août, Brian Lopez en solo, aux Sables d'Olonne à l'hôtel Vertime :

Quoi de mieux qu'une vue magnifique sur le port et les marais, un Spritz avec accompagnements et, surtout, du bon son qui va avec ? L'été ne va pas tarder à nous dire au revoir, mais c'est sans compter sur Brian Lopez qui, en solo, va nous garder encore les cœurs très chaud avec sa musique venue tout droit de l'Arizona. La proximité avec l'artiste est optimum, Brian est heureux d'être là, subjugué par le cadre ! Une mouette vient se poser près de nous et se manifeste : "Is it real ?". Oui Brian c'est bien réel mais nous sommes comme dans un rêve avec toi et ta musique.

Ouaip sa voix angélique possède ce pouvoir ! Parce qu'avec une seule guitare acoustique et ce magnifique organe, ce monsieur fait des merveilles ! Écoutez donc des chansons comme 3000 Stories, Black Mountain ou encore Margot Kidder. Si vous ne succombez pas c'est que vous n'avez pas de cœur. 


Ajoutez à cela deux reprises magnifiques de Nick Drake (Pink Moon) et de Jeff Buckley qui reprenait déjà Leonard Cohen (Hallelujah) et vous êtes tout simplement au paradis ! Pour la petite histoire, Brian, ce soir là ne jouait pas avec sa guitare, celle-ci, ainsi que ses bagages, n'étant pas arrivée avec lui dans l'aéroport ! Et bien, même sans son matos et avec les mêmes fringues depuis 2 jours, cet homme a assuré comme un dieu ! Comme un ange plutôt ! J'ai pu discuter 5mn avec lui à la fin du concert et c'était la première fois qu'il se produisait sous cette forme dans un hôtel, seul avec sa gratte ! Belle première M.Lopez !



25 septembre, XIXA à Cholet, le Balcon :

Un soirée estampillée Patrick Michenaud qui a lié une amitié avec Brian et son tourneur depuis moins d'un an et sa venue, déjà au Balcon, avec son Arkestra !


XIXA, c'est l'alliance de la glace et du feu ! La voix cristalline de Brian Lopez (la glace !) et celle, grave et éraillée, de Gabriel Sullivan (le feu !). Deux excellents guitaristes plus une rythmique chaude (Hikit, musicien Nantais qui joue avec le groupe lorsqu'il est en Europe, bassiste jouant avec un gant sur sa main gauche) et lourde (Winston, batteur sec aux bras lourds). Du Rock du désert avec quelques influences mexicaines comme beaucoup de musiques de ce coin de l'Amérique (Calexico, Giant Sand... etc).


Un concert assis, très feutré même si la salle résonne un peu (le premier coup de batterie de Winston nous fera presque sursauter !). Une proximité intéressante mais un public calme/réservé alors que cette musique appelle à la danse ! Un poil frustrant, même si le groupe est au taquet pour nous présenter les extraits de leur dernier album en date, l'excellent XOLO !


Les deux voix entremêlées sont du miel pour les oreilles ! Brian habillé très classe, prends quelques solo bien sentis, gorgés de feeling et Gabriel, au look de cowboy rockeur prend aussi les siens, un peu plus "sales" mais non dénués de subtilités non plus ! Premier concert de la tournée mais ça joue déjà bien carré ! À ce moment là, on se dit direct que l'on en a pas eu assez et que l'on en reprendrai bien une petite dose de plus, au Ferrailleur, un mois plus tard...



22 octobre, XIXA à Nantes, au Ferrailleur :

Nous voilà de retour au Ferrailleur, dans sa nouvelle disposition (plus facile pour circuler, avec un balcon aménagé...), avec l'ami Patrick qui nous a dégoté quelques places invités !


Ryoddson assure la première partie et ce cowboy Nantais fait plutôt bien le job ! Il a le look, la voix et la musique adaptée à cette soirée "désert américain". Bel artiste, je dois dire que la reprise inattendue de Radiohead, la renversante How to Disappear Completely m'a complètement surpris et littéralement retourné ! Bravo l'artiste.


La setlist sera sensiblement la même (mix de l'ensemble de leurs albums et EP avec une jolie reprise de Bruce Springsteen, la sublime Ghost Of Tom Joad) mais le son est plus enveloppant et puissant. Toute la première partie, nos deux chanteurs Rock Star, ne quitteront pas leurs lunettes de soleil ! (leur tourneur lâchera à Patrick que la fatigue commence à faire don effet en cette fin de tournée !) Et ce soir ils sont en mission pour le Rock And Roll ! Poses, solos, riffs, tout est plus sauvage !


Au rappel, les lunettes sont parties, les yeux sont tirés mais les morceaux joués sont étirés pour faire briller chaque instrumentiste ! Brian pousse le groupe à terminer avec un titre de Cumbia moderne à la XIXA, c'est à dire Rock mais très dansant ! Après le concert, le groupe traîne dans la salle et au merch pour être avec les nombreux amis qu'il ont dans le coin (le thème du dernier album est inspiré d'un spectacle des machines de l'ile qu'ils ont vu lors de leur dernier passage Nantais !).


Avec cette soirée d'octobre c'est mon été qui est définitivement terminé ! 3 concerts avec des artistes exceptionnels, sympathiques. 3 concerts qui resteront à jamais dans ma mémoire... c'est le pouvoir de la musique. 

À très bientôt les cowgirls et cowboys de l'ouest !

Arno