dimanche 9 février 2014

Concert : Black Rebel Motorcycle Club - Stereolux

Les Nuits de l'Alligator, 7 février 2014, Stéréolux



    Cadeau de Noël (merci Nico !), ce concert nous offre une virée en famille avec ma petite femme, mes bellz, mes beaufs et les potes Antho et Lolo (+ Cousin Seb présent et surprise d’avant concert. La grande famille quoi !!). Nous avons loupé le premier groupe de cette soirée (Dead Combo) : la plancha/bière d’avant concert, c'est sacré !

Kid Karaté:


    Deux mecs sur scène : un batteur physique et un guitariste qui aime les chorégraphies et qui manie impeccablement les loops et effets. En gros, ils ont l’efficacité des Black Keys et la fougue des White Stripes (certains riffs rappellent le son que Jack a, par exemple sur Blue Orchid !). Le petit plus, ce sont les titres avec un rythme à faire bouger le cul sur le dancefloor, mais jamais dépourvus de riffs bien hard ! On peut aussi y ajouter une très bonne prestance scénique et des passages qui font tripper.
Un groupe à suivre, assurément.

Black Rebel Motorcycle Club:

Peter, Leah et Robert 

    Place au gros morceau de la soirée : Black Rebel Motorcycle Club ! Ou BRMC, pour les intimes.

    Petit aparté : j’ai découvert ce groupe sur un sampler avec le titre Whatever Happened to My Rock 'n' Roll (Punk Song), qui porte très bien son nom d’ailleurs, et ensuite avec le premier album que j’avais ripé à mon beauf Nico (la boucle est bouclée) !
    Ce mélange de Rock sous speed et de Roll sous calmant (un peu shoegaze sur les bords), est le genre de musique que j’aime. Le trip et les gros riffs, mon cocktail préféré…
    J’ai ensuite suivi en pointillé la carrière du groupe (deuxième disque qui enfonce le clou, troisième très roots...) et repris plus sérieusement avec l’excellent Beat The Devil’s Tattoo en 2010 et le Live In London que je conseille fortement ! Moins emballé par le petit dernier, Specter At The Feast (que je suis actuellement en train de réévaluer), je fus plus qu’enthousiasmé à l’annonce de leur venue au Stéréolux.


Robert e(s)t Stone

    Nous y voilà ! La salle maxi est pleine comme un œuf ! Trois générations sont présentes (le groupe a plus de 15 années d’existence), et attendent impatiemment l’arrivée des trois ziquos ! Enfin, Robert, Peter et Leah arrivent sur scène, à travers les fumées. Peter Hayes, clope au bec et guitares Gibson vintages en bandoulière, cool en toutes circonstances ; Robert Levon Been, capuche sur la tête et basse saturée et rutilante, complètement stone ; Leah Shapiro, d’apparence fragile mais très déterminée, derrière les futs.

Beat The Devil's Tattoo

    Un concert grandiose avec des ambiances variées. Robert et Peter s’échangent les instruments, pendant que Leah tient toujours la baraque. Rocks abrasifs, Blues poisseux avec harmonica et bottleneck, titres vaporeux (Jérôme, des « slows » comme ça j’en veux tous les jours !!), tout y passe et ça passe bien.

    L’enchainement Conscience Killer/Spread Your Love ; le rappel acoustique (avec gros plantage de Robert qui ne peut se rappeler des paroles) ; un Whatever Happened to My Rock 'n' Roll attendu ; un Red Eyes And Tears à tomber à la renverse… Autant de passages marquants au milieu de ces presque deux heures de show parfait.

Encore une belle soirée, entouré de proches, avec du très bon son dans les oreilles, que demander de plus ?

See you soon, les rockers !!

Arno

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