La Valley
Quelle joie de retourner sur les terres du métal Clissonais !
Je partais cette année avec l’envie de profiter pleinement du festival, de son
site et de voir plus longuement mes connaissances surplace, trouvant, sur le
papier, cette nouvelle édition moins pointue, moins à mon goût. C’était
évidemment sans compter sur toutes les surprises que réserve le Hellfest, chaque
année.
Vendredi :
Arrivé sur site de bonne heure, première
surprise : le Hellcity
Square ! Une place bitumée qui fait le lien entre l’entrée tickets, le
Metal Corner, le Metal Market et l’entrée « cathédrale » du festoche,
désormais pavée. Déco type Camden Town avec grosse Doc Martens, « fontaine »
au milieu, Gorille géant et autres accessoires, avec plusieurs magasins. Après
un bref détour sur cette place, une constatation : il y a du monde et il
va falloir faire avec pendant ces 3 journées. « Victime » de son
succès, le Hellfest est devenu une grosse machine et les 45mn d’attente avant
la fouille pour rentrer, est l’un des désagréments de ces changements
d’envergure.
Hellcity Square
Enfin passé la fouille, nous voilà arrivés dans l’enceinte
du plus gros rassemblement Metal de France. Les changements sont notables et
assez impressionnants : place pavée entre la zone Merch/Bars et les bois
du Kingdom Of Muscadet, un « totem » corbeau avec le programme des 3
jours par scène, la grande roue qui a le mérite de faire son
« petit » effet (même si pour moi, c’est plus du folklore !),
une entrée de la Warzone élargie, un coin bouffe conséquent et aéré… Ça
commence bien !
Quelques nouveautés de la déco du Fest
Direction le stand merch des groupes où un des Japonais
nous assomment direct avec son Indus/Techno/Metal (Crossfaith). Le son est
massif, mais les claviers sucres me feraient vomir mon petit déjeuner. Sur les
conseil de Julien, résident Belge créchant chez cousin Seb, nous basculons vers
la Main Stage 2 pour voir le Thrash efficace, mais pas original, de Fueled By
Fire. Un pensée pour Vektor qui, un an plus tôt sur la même scène, nous avait
purement terrassé.
Après une petite restauration, retour dans notre fief qu’est
la Valley . Le son sera encore de qualité cette année et Royal Thunder,
avec sa sexy chanteuse à robe fendue, nous le prouve. Bonne prestation, mais je
n’arriverai pas complètement à adhérer à leur Sludge/Stoner trop atmosphérique
pour moi à cette heure.
Retour vers la Main Stage 1 pour aller voir Therapy ?, l’un des
groupes de cette édition que je ne voulais sûrement pas louper. Et je ne fus
pas déçu : De larges extraits de Troublegum (si t’as pas ce disque dans ta
discothèque, t’es fan de Phil Collins !!), deux reprises (Isolation de Joy
Division et Breaking The Law du Priest pour brosser dans le sens du poil les
moins convaincus !) et d’autres titres bien pêchus adaptés à cette
prestation. Le power trio a envoyé le bois et l’entame du concert a mis tout le
monde d’accord ! En effet, Knives et Screamager, soit l’intro de leur
fabuleux opus, nous cueille sans ménagement.
Le set sera articulé autour des hits que sont Die Laughing, Stop It
You’re Killing Me, Misery, Trigger Inside jusqu’au final Nowhere, repris par la
foule en délire. Il faut dire que c’est leur plus gros tube, qui à l’époque fut
matraqué par toutes les radios, à en devenir plus qu’usant (et à en zapper le
titre quand j’écoutais l’album). Une époque (mode vieux con open !) où Fun Radio
passait du rock… Là ça passait tranquille. J’espère que nombre de nouveaux
convaincus se rueront sur leur discographie fournie et d’une grande qualité.
D’ailleurs, j’aurai bien pris dans la gueule une des "gifles" de leur excellent
dernier disque.
Direction Kadavar et là je tombe nez à nez avec mon pote
Laurent dont je n’avais pas le portable. Non Lolo, tu ne seras plus seul
pendant ces 3 jours…
Kadavar ! Quelle ampleur prise depuis la dernière fois
que je les ai vus !! Moins d’intimité, bien sûr, mais une prestance digne
des plus grands ! Le son était excellent et ils ont joués en patrons,
piochant dans leurs deux albums forts recommandables. Tente pleine à craquée et
foule enjouée. Chapeau les gars !
Kadavar
Par curiosité, la suite sera Sepultura. Grosse gifle avec ce
groupe qui ne compte plus les frères Cavallera en son sein, mais qui assure grave
sur scène avec un Derrick Green en front man impressionnant. Ça Thrashe, ça groove à tout va et les extraits
de Chaos AD et Roots mettent une partie du
public moins connaisseur, comme moi, dans leur poche. Belle surprise
pour ma part, surtout après avoir vu un Max empâté lors d’édition précédentes.
Près pour la bascule vers la MS1 pour voir le groupe le
plus attendu du WE : Iron Maiden. Je n’arrive pas à apprécier leur
musique, même si je perçois les qualités de ce groupe. Mais finalement j’ai passé un
bon moment, à voir ce gros barnum bien rodé. Les trois guitaristes sont
impressionnants mais aussi très (trop) « bavard », Bruce est un
énorme show man, mais celui qui m’a le plus impressionné c’est Steve Harris
(qui n’était pas là pour nous servir le pain de mie ! Facile et nul, mais
j’assume !) qui déborde d’énergie et qui enfile les notes à toute vitesse.
Ce fut quand même un moment assez cocasse : avec cousin Seb, nous étions les
seuls à ne pas réagir à chaque nouveau morceau alors que tout le monde autour
de nous avait au moins une demi-molle…
Le barnum de Maiden
Ensuite bascule vers la MS2 pour voir le début de la
prestation de Slayer ; Le gros son est envoyé mais je n’ai pas trop
l’envie à ce moment précis. Entendre Seasons In The Abyss au loin m’a fait
presque regretter de ne pas être resté… Pas de regrets, j’avais bien pris ma
claque la dernière fois avec le terrible Lombardo aux fûts et feu Hanneman à la gratte.
Fin de journée à la Valley pour voir les excellents Electric
Wizard qui vont nous assommer (c’est le mot) avec leur Doom puissant. Le son
est dantesque et brasse les tripes ! La prestation sera sans demi-mesure aucune
(le bassiste demande même aux ingés de monter encore le son, ce dingue !!)
et gâche un peu la perception de leur musique. Malgré ceci, ce fut
ENORME !! Moins nuancé que leur formidable concert de 2011, mais grand
moment ! Et une question : comment la belle et frêle Lisa peu sortir
de sa guitare des sons aussi monstrueux ??
Electric Wizard
Petit tour par la Warzone pour voir quelques titres de Kvelertak. Je trouve la musique excellente, mais la voix plus que braillarde du chanteur nous fait abandonner. Dommage, cette zique est parfaite. Nous finirons la journée au bar du Metal Corner à boire des bières et discuter avec des mecs rencontrés sur place. C'est aussi ça le Hellfest !!
Julien de retour du pit à Sepultura
Avec Lolo et Seb
Samedi :
Journée écourtée pour moi avec kermesse des enfants qui a
évolué entre soupe en brique et soupe en poudre.
Je vais juste arriver pour la sensation du WE, d’après les
échos, Clutch ! L’attente due à l’annulation de l’année dernière aura été
comblée de fort belle manière. La tente est tellement pleine, qu’il y a une
marrée amassée devant la Valley, qui ne peut pas rentrer et je retrouve par hasard
les amis Tof et Antho. Les titres du dernier, Earth Rocker, sont taillés pour
les stades et la Grange de notre génération, j’ai nommé Electric Worry, fut le
point d’orgue de ce concert ! Le son était parfait et Neil Fallon est un
front man de haute volée, alternant saillies à la guitare, au micro et notes d’harmonica. Un grand moment comme ce festival sait nous réserver.
Je resterai dans la zone de la Valley pour être bien placé
pour Monster Magnet. Quel plaisir de retrouver Dave Wyndorf et son groupe de
Stoner de la première vague. Un Dave qui accuse le poids des années avec une
bonne bedaine et quelques cheveux blancs. Mais bon, vu tout ce qu’il s’est mis
dans le cornet et l’overdose qui a failli le terrasser en 2006, ça fait du bien
de voir ce très charismatique survivant !
Dire qu’en 1999, aux Eurocks, il était cette bête assoiffée de sexe, affuté dans sa veste sans manche en cuir et mis sur le devant de la scène Metal avec cette tournée en première partie de Metallica. Le bonhomme n’a rien perdu de sa prestance et les titres enchainés ce soir sont un vrai délice : Nod Scene, de nombreux extraits de Dope To Infinity et de Powertrip ! Reprenant sa posture avec les deux majeurs en l’air durant le « I never gonna work, another day in my life » et avec ses effets sur sa voix, Dave fera le complément du mur de guitares qui nous aura été servi ce soir. Encore un grand moment.
Dire qu’en 1999, aux Eurocks, il était cette bête assoiffée de sexe, affuté dans sa veste sans manche en cuir et mis sur le devant de la scène Metal avec cette tournée en première partie de Metallica. Le bonhomme n’a rien perdu de sa prestance et les titres enchainés ce soir sont un vrai délice : Nod Scene, de nombreux extraits de Dope To Infinity et de Powertrip ! Reprenant sa posture avec les deux majeurs en l’air durant le « I never gonna work, another day in my life » et avec ses effets sur sa voix, Dave fera le complément du mur de guitares qui nous aura été servi ce soir. Encore un grand moment.
Place à "Aerodupont" sur la MS1 ! Avant de démarrer, la
question est : les papys seront-ils en forme ! Il faudra quelques
secondes, le premier saut de cabri de Steven et les premières notes de guitares
de Joe sur Back In The Saddle, pour savoir que nous allions passer un superbe
moment.
Ce qui m’a
plu c’est qu’ils ont joué de nombreux extrait de Rocks et Toys In The Attic
(Saddle, Rats in The Cellar, Last Child, No More No More, Walk This Way et
Sweet Emotion) ! J’aurai juste troqué cette scie de Don’t Wanna
Miss a Thing par un Draw The Line de derrière les fagots. Quoique ce fut très
marrant de voir de gros dur tatoués, cloutés et barbus chanter ce titre du
début à la fin. Sous le metalleux se cache un petit cœur…
Le show est bien rodé et rien ne dépasse : piano sur l’avancée
de scène pour Dream On, confettis sur le final Sweet Emotion… Mais cela tient
bien la route et Tyler est déchainé, lui qui n’a pourtant plus le dos potable
(lire sa bio) et "j’aurai" droit à trois extraits de Get A Grip (Eat The Rich
avec rot à la fin, super ; Cryin’ et Livin On The Edge bien puissant), que
j’ai usé jusqu’à la corde lorsque j’étais encore puceau. Courte journée, mais
trois concerts pleins !
Aerosmith
Dimanche :
Dur dur ! Lorsque l’ami François m’a dit la veille « on
part dès 9h30 ! », je me suis dit que cette dernière journée de
Fest allait être sportive. Et bien
finalement pas tant que ça et ce départ matinal m’a fait découvrir quelques
bons groupes.
Le temps de faire un tour pour présenter le site aux gars
(qui ne venaient que pour cette dernière journée), la MS1 est étonnement déjà
bien remplie. Surtout pour un dimanche matin ! Dès que la chanteuse de
Blue Pills commença à chanter, les poils se dressèrent de suite (n’est-ce pas
François ?). Quelle voix ! Le groupe, que je trouvais bien sans plus
sur disque, m’a littéralement cueilli durant ce set trop court ! Ils sont
jeune (et "belle" !!) et ont toute l’avenir devant eux, s’ils creusent encore leur
sillon avec ce Hard Rock teinté de Blues rehaussé par la voix de ce petit bout
de femme. La surprise du WE.
Décalage vers la MS2 pour voir Scorpion Child, lui aussi
friand de ce revival Hard Rock 70’s. Bon moment avec ces Américains qui ont
aussi un sacré chanteur rappelant par moment, un Robert Plant de l’âge d’or du
Zep. Trente minutes qui passent vite. Un
groupe à suivre, même si pas plus original que les cadors du genre actuels
(Graveyard, Kadavar et Witchcraft).
Pas beaucoup de chemin pour aller voir une vieille
connaissance sur la MS1. Lofofora, une valeur sûre en live avec un Reuno
désormais un poil bedonnant, mais avec une gouaille intacte. J’ai eu la chance
de faire mon premier circle-pit avec Lofo, lors de l’édition 1999 des
Eurockéennes. Un moment inoubliable ! Dommage que cette programmation, trop
tôt sur l’une des scènes du festoche, ne leur laisse que trente minutes de son.
Un son massif et brouillon, mais la grande foule agglutinée a pris méchamment
son pied. Point d’orgue de ce show de dingue : l’invitation de Reuno à
Maxime Musqua (trublion génial du Petit Journal !) à venir dans le
circle-pit !
Retour devant la MS2 plus clairsemée pour voir l’une de mes
attentes de ce Hellfest 2014, In Solitude. Groupe suédois qui fait dans le
Metal un poil « théâtral » à la Ghost, mais sans les déguisements.
5mn de set amputés à cause d’une sorte de berceuse introductive à leur concert,
c’est ballot. Surtout lorsque l’on a seulement 40mn pour sa prestation. Le son n’est
pas tip top, mais les titres joués (tous issus de leur dernier et excellent
Sister) rattrapent le coup. Pas le meilleur concert de la journée quand même…
Petite pause bouffe dans le programme, pour retrouver à l’arrache
Anthony (l’homme qui n’aime pas les portables !) et Céline (sa "surprise" du
WE !!), pour aller prendre sa claque devant Lowrider à la Valley. Du bon Stoner qui tâche, effectué par des
Suédois qui ont la classe et qui ont sorti leur premier skeud en 2000. Et on
dirait encore des jeunots ! La
tente est remplie et le public réagit positivement en pogotant, slamant et headbangant
à fond, ce qui a eu l’air de surprendre le groupe d’ailleurs. Tout le monde a
eu la banane pendant ces trois quart d’heure de très bon son. Une bonne
surprise, encore.
Je profite du creux dans ma répartition des concerts pour
aller faire un tour, pour la première fois, au Metal Market. Les prix n’ont pas
baissés depuis les années et la chaleur est étouffante. Choux blanc, mais ce n’est
pas bien grave.
J’ai loupé Black Tusk, parait-il excellent, mais pas House
Of The Broken Promises dans la Valley toujours bien remplie. Derrière ce nom,
long comme un jour sans pain, se cache différents membres des diverses versions
du groupe Unida. Du Rock Stoner bien burné genre Red Fang qui passe comme une
lettre à la poste. Pas de grande originalité, mais une efficacité à toute
épreuve. Bon moment.
On ne bouge pas de la Valley, qui en plus d’avoir toujours
des groupes de qualité, propose à chaque concert un son parfait (du moins ceux auxquels j'ai assisté !). Nous fument
très bien placés pour voir Dozer, encore un groupe Suédois qui assument bien,
avec les autres groupes de la Valley de ce jour, la première partie de Unida qui finira le festival pour la Valley, 4h plus
tard. Toujours du Stoner sévèrement burné et servi par un son impec’ !
Retour à la MS1 pour voir Soungarden qui est fortement
attendu aujourd’hui. Ils ne nous décevront pas avec les titres principalement
pioché dans Badmotorfinger et
Superunknown et un final avec un Behind The Wheel super heavy. Comme l’ensemble
de la prestation d’ailleurs ! Il n’y aura qu’un Black Hole Sun, chanté par
toute la foule, et l’excellent Fell On Black Days, pour calmer un peu les
esprits. Seul bémol pour ma part, le mix de la batterie et de la basse, trop en
avant. Sinon, belle prestation avec un Kim Thayil qui fera vrombir sa guitare
jusqu’à la fin, un Cornell en grande forme vocale, un Ben Shepherd visiblement énervé
après la technique, basculant ses retours vers nous et le remplaçant de Matt
Cameron à la batterie (retenu avec un Pearl Jam certainement plus lucratif !)
assurant fort bien ce rôle. Heureux d’avoir pu voir une fois dans ma vie ce
groupe très important pour moi, même si une heure c'est hachement trop court...
Soundgarden
Attente du Black Sabbath avec Emperor dans les oreilles et
sur la MS2 (je zappe donc Spirit Caravan et Unida, mais faut faire un choix !). Pas du tout ma tasse de thé, mais ça avait l’air d’assurer grave
dans son style de Metal (Black Metal).
Alors si l’apothéose pour bon nombre de festivaliers fut la venue de Maiden à cette édition 2014, la présence de cette formation de Black Sabbath est certainement le plus fort aboutissement de ce festival. Je m’explique : Tony, Geezer, Ozzy et Bill sont « responsables » de l’existence de la plupart des groupes qui passent sur le Hellfest. Ils ont inventé en quelques albums le Doom, le Stoner, le Thrash, l’imagerie du Black… et j’en passe.
Alors si l’apothéose pour bon nombre de festivaliers fut la venue de Maiden à cette édition 2014, la présence de cette formation de Black Sabbath est certainement le plus fort aboutissement de ce festival. Je m’explique : Tony, Geezer, Ozzy et Bill sont « responsables » de l’existence de la plupart des groupes qui passent sur le Hellfest. Ils ont inventé en quelques albums le Doom, le Stoner, le Thrash, l’imagerie du Black… et j’en passe.
Et quel plaisir de voir débouler sur scène, Tony Iommi
rescapé d’un cancer qui avait, de fait, repoussé cet évènement l’année dernière, nous
laissant avec un Ozzy en piteux état.
Bonne prestation du groupe en général avec un Tommy Clufetos
dans le rôle du remplaçant de Bill Ward (qui n’est pas de la reformation pour
de sombres histoires de droits) et du bucheron de service. Geezer et Tony sont
statiques mais le son envoyé est démentiel. A ce propos, Tommy est un excellent
batteur, mais j’ai quand même regretté la finesse "jazzy" de Bill sur les classiques
du groupe.
War Pigs d’entrée ! Ça c’est fait ! Et en vrac,
Chidren Of The Grave, Into The Void, Snowblind, Iron Man, Fairies Wear Boots,
Black Sabbath, N.IB., … enfin que du Metal séminal à nous foutre dans les
oreilles.
The "Hand of Doom" : Tony Iommi
Par contre Ozzy reste Ozzy, gueulant 100 fois « I can’t ear you » ou « Put your hands in the air » et faisant bouger le public à chaque fois qu’il s’emmerde, c’est à dire à chaque partie instrumentale. Donc, après avoir vu "mamy" Ozzy trois fois, je peux dire que la coupe est pleine. Il a même réussi à se planter de ton sur God Is Dead, alors que ce titre est sur une tonalité très basse pour qu’il assure derrière (comme d’ailleurs tous le répertoire du groupe désormais !). Au secours !
Autre point noir, mais ce fut les cas sur tous les concerts
des Main Stages, le son. Un mix qui met en avant basse et batterie et qui lasse
au bout d’un moment.
Enorme Black Sabbath !
J’entendrai Paranoid de loin, pour pouvoir être bien placé pour apprécier le set d’Opeth.
Et je peux vous dire que ce groupe, je l’attendais de pied
ferme ! Première fois que je mettais les pieds dans la tente Altar/Temple
de cette édition 2014, avec la rumeur que le son était loin d'être top. Et bien je fut doublement comblé : le son fut excellent et la prestation du groupe terrible.
The Devil's Orchard en entrée finement exécuté et ensuite le retour des growls tant attendu dans cette assistance avec un Heir Apparent in our face. Les regrets principaux seront cette durée de concert trop courte et une place sur une Main Stage qui aurait été parfaite pour ce groupe qui le mérite.
Enfin, les deux grosses claques en fin de festival, avec un Delivrance brutal à souhait et surtout un magnifique Blackwater Park, me laisseront complètement gaga...
"The sun sets forever over Blackwater Hellfest Park"
A l'année prochaine
Arno
PS : pas facile de voir tout le monde sur ce site blindé, mais pensée à Sousoup (un jour, on y arrivera), à Reynald (Bah, t'était où ? On t'a pas vu aux soirées !!), à la bande du SOAD France (Party Boy, Foofree, Splotch et Stoof' pas vu du coup ; Jo', Downer, Vyuuse soit les inamovibles du festival !) et aux gars des Grandes Z'oreilles (Joss et Angrom ! Il faut plus de monde du forum l'année prochaine !!).
PS : pas facile de voir tout le monde sur ce site blindé, mais pensée à Sousoup (un jour, on y arrivera), à Reynald (Bah, t'était où ? On t'a pas vu aux soirées !!), à la bande du SOAD France (Party Boy, Foofree, Splotch et Stoof' pas vu du coup ; Jo', Downer, Vyuuse soit les inamovibles du festival !) et aux gars des Grandes Z'oreilles (Joss et Angrom ! Il faut plus de monde du forum l'année prochaine !!).