mercredi 20 avril 2022

The Divine Comedy, Stereolux

 The Divine Comedy, BLUMI, jeudi 24 mars, Stereolux


J'arrive alors que BLUMI a entamé son set. Cette franco-anglaise paraît toute petite avec sa guitare et ses claviers machines. Elle possède un joli brin de voix légèrement voilé qui ressemble par moment à Beth Gibbons ! Y a plus dégueux comme référence ! Ce soir je suis complètement ouvert à sa musique minimaliste mais très efficace ! Accords aigrelets de guitare, quelques notes de claviers et un beat donné avec sa boîte à loop, des mélodies entêtantes... C'est plutôt simple mais sa tape dans le mille. Une artiste à suivre ! ( https://blumi.bandcamp.com/music )

BLUMI

Je cherche les amis pendant la pause mais ce derniers ne se mélangent plus avec les gueux dans la fosse ! Les instruments sur scène me disent que nous allons avoir droit à du vintage classieux. Les ziquos arrivent enfin sur scène, respectivement derrière leurs instruments : un accordéoniste joueur de Hammond, un claviériste, un bassiste/contre-bassiste, un batteur et un guitariste. Et Neil Hannon qui déboule avec ses lunettes de soleil façon rock star. Le concert débute par Absent Friend, quoi de plus logique, la scène ayant longuement manquée aux artistes et au public. Un titre qui met les choses au clair dès le départ : du hit, du classique pendant tout le set. D'ailleurs juste après la fin d'Absent Friend, Neil nous préviens : ce soir on se fait plaisir, pas de choses compliqués ! Et, le monsieur en possède une belle somme dans tout son répertoire, questions perles pop ! Il vient juste de sortir une compilation (Charmed Life) et la majeure majeure partie en sera interprétée, avec des titres piochés dans toute sa discographie. N'étant pas un connaisseur pointu de son répertoire mais fan d'un album un peu à part dans sa carrière (Regeneration, produit et possédant la patte de Nigel Godrich ), je suis aux anges ! Et ils ont joué 3 extraits de ce disque de 2001. 


Hannon, dont le temps ne semble pas avoir de prise sur lui, est entouré de vieux briscards anglais qui maîtrisent à la perfection leurs instruments. Pas d’esbroufe et de cavalcades de notes. C'est propre et efficace ! La voix, parfaite, est mise en avant mais l'on entend les instruments distinctement. Et ils arrivent à retranscrire les multiples arrangements des titres, souvent rempli d'orchestrations en studio, par de belles adaptations. Quasiment deux heures de concert avec de grandes émotions (j'ai eu les poils pendant Bad Ambassador)


J'ai lu dans une interview récemment, que Neil n'envisageait pas de ne pas terminer un concert par Tonight We Fly, un titre qui fout la pêche et enjoue toute l'assistance. Ce soir, ils termineront effectivement par ce titre à la joie communicative. Un rayon de soleil dans un océan de merde, vu l'époque actuelle que nous subissons...  

J'ai bien ré-écouté et découvert sa pléthorique discographie depuis cette fabuleuse soirée, et c'est une véritable mine pleine de pépites ! L'artiste n'a pas vraiment connu de perte de qualité. Et s'il on peut moins aimer ces titres plus Electro récents, il y a toujours une mélodie pour attirer les oreilles. La marque des très grands.

A bientôt les Popeuses et Popeurs ^^

Arno



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