Cholet, Théâtre St Louis, le 10 Avril 2014 :
Première sortie au nouveau théâtre de Cholet pour aller
voir cet artiste qui mélange les genres. Jazz, World, Funk et Rock, Maalouf c’est
un peu tout ça à la fois. Introduction du concert par la « suite » de
son dernier album (Illusions/Conspiracy Generation) qui donne le ton : le
son est exceptionnel et la musique excellente.
Frustration de ne pas pouvoir danser debout qui arrive
vite, mais nous sommes au deuxième rang, juste devant le guitariste (et les
trois trompettistes) et avec une vue imprenable sur l’ensemble de cette scène.
Ibrahim, lors de son arrivé sur scène, se poste à côté des trompettistes, genre
« c’est la musique qui est mise en avant », mais l’on va vite se
rendre compte que le boss c’est bien lui. Il montre aux autres ziquos quand il faut continuer et
quand il faut s’arrêter.
En tous cas, lorsque les musiciens jouent groupés, c’est
propre et puissant. Inutile de préciser que se sont tous des virtuoses et
chacun aura le droit à son solo. Les ambiances varient entre moments endiablés
(la rythmique bastonne à tout va) et pures moments de grâce. La trompette de
sieur Maalouf est bien évidemment mise en valeur et avec les trois autres
trompettistes cela forme un beau déluge sonore. Les titres du dernier album
sont étirés (Unfaithfull, If You Wanna Be a Woman, InPressi et Nomade Slang) et
j’avoue que j’aurai bien voulu voir ce que donnait Busy en live.
Les titres plus anciens comme Lily Will Soon Be A
Woman, aidé du public (qui était littéralement bouillant !) et surtout Beirut
et sa superbe montée jusqu’au final Zeppelinien, sont aussi des moments
incontournables du show.
Seul bémol et je rejoins le ressenti de l’ami Stéphane,
l’ami Ibrahim parle trop (sa mère aussi le dit !!) et les jeux avec le
public cassent un peu le rythme (le summum ou le pire étant le long passage
seul ou les bruits de pets avec sa trompette sont marrant, mais une fois seulement !).
Ceci ajoute un peu au manque de spontanéité que l'on ressent, avec la forte impression
qu’il ressort les mêmes « sketchs » à chaque concert.
Mis à part ceci, je conseille au plus grand nombre d’aller
voir cet artiste de qualité. Le groupe au complet envoie le bois et ces deux
heures de concerts passent très vite. L’avant dernier titre, avec l’un des
trompettistes qui prend le Biniou, fut aussi un moment de bravoure.
Je pense retourner voir Maalouf et si je peux dès cet
été où il sera au festival Jazz de Segré le 19 juillet (petite info au passage !)
Beirut en live
A bientôt, rockers des villes et rockers des champs !
Arno
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