Cité des Congrès Nantes, le 13 avril
2014
Deuxième fois que je venais dans cette
superbe salle (la première c’était pour voir l’excellent William Sheller
avec groupe et orchestre). Et nous avions hâte de voir la belle Danoise nous
exploser les sens avec ses chansons si essentielles.
Première partie qui va bien dans le
style de Mme Obel, avec Feral And Stray. Une Canadienne seule avec sa guitare et ses samples, qui nous offre une musique bizarre et calme. Pas facile d'adhérer rapidement à sa musique, mais j'ai bien scotché sur deux titres. J'ai trouvé ça bien, mais aussi un peu répétitif (sa façon de chanter surtout !).
Place ensuite à la belle Obel (facile, mais tellement vrai !) qui est accompagnée d'une Violoncelliste et d'une Violoniste. Toutes deux manient aussi les boites à loop et savent parfaitement s'en servir pour créer un rythme, ou une phrase musicale répétée. Des les premiers instants, un recueillement général s'empare de la salle. Le public est complètement emporté comme si le temps s'était arrêté durant la totalité du spectacle.
Lorsque la musique de Miss Obel retentit, le silence s'installe instantanément.
Une réflexion que je me suis faite durant le show : les chansons d'Agnes Obel (Philharmonics et Aventine) sont toutes superbement écrites. Et je les ai redécouvert en live. Les arrangements sont qualitatifs et apportent encore plus de matière et d'homogénéité aux compositions des ses deux albums (surtout pour les titres du premier opus, plus bruts et plus épurés). Sa voix prend une ampleur insoupçonnée et surprenante. L'ensemble est époustouflant et l'émotion provoquée intense. Pour ma part, Fuel To Fire m'a mis la chair de poule et fait monter les sanglots direct. Rebelote avec The Curse ou Riverside, incontournables de son répertoire. Words Are Dead m'a fait aussi son petit effet...
Caro regrette de ne pas l'avoir vu chanter, de part notre position légèrement lointaine et plus à gauche de la scène (+ sa mèche de cheveu). Par contre, nous étions idéalement placés pour voir ses mains dévaler les touches de son piano et ainsi se rendre compte de la complexité de ses compositions.
Passage surprenant, lorsque Agnes étend un plaid sur les cordes de son piano, afin d'étouffer le son pour effectuer le titre Aventine. Elle va ensuite "taquiner" les cordes avec sa main gauche, pendant qu'elle joue de la main droite les notes. Impressionnant.
Il faut noter aussi que ses accompagnatrices, en plus de jouer de leurs instruments et bidouiller leurs pédales d'effets, savent chanter. Et les effets de voix comme sur la chanson Run Cried The Crawling, sont parfaitement maîtrisés.
Époustouflant moment de beauté pure et un concert que l'on est pas près d'oublier.Merci encore à Joss, d'avoir fait l'organisation. Nous avons fortement apprécié le petit moment de "re-descente" avec "tes" p'tites femmes.
A très bientôt, les rockers des villes et des champs.
Arno
Place ensuite à la belle Obel (facile, mais tellement vrai !) qui est accompagnée d'une Violoncelliste et d'une Violoniste. Toutes deux manient aussi les boites à loop et savent parfaitement s'en servir pour créer un rythme, ou une phrase musicale répétée. Des les premiers instants, un recueillement général s'empare de la salle. Le public est complètement emporté comme si le temps s'était arrêté durant la totalité du spectacle.
Lorsque la musique de Miss Obel retentit, le silence s'installe instantanément.
Une réflexion que je me suis faite durant le show : les chansons d'Agnes Obel (Philharmonics et Aventine) sont toutes superbement écrites. Et je les ai redécouvert en live. Les arrangements sont qualitatifs et apportent encore plus de matière et d'homogénéité aux compositions des ses deux albums (surtout pour les titres du premier opus, plus bruts et plus épurés). Sa voix prend une ampleur insoupçonnée et surprenante. L'ensemble est époustouflant et l'émotion provoquée intense. Pour ma part, Fuel To Fire m'a mis la chair de poule et fait monter les sanglots direct. Rebelote avec The Curse ou Riverside, incontournables de son répertoire. Words Are Dead m'a fait aussi son petit effet...
Cité des Congrès, vu de la scène
Caro regrette de ne pas l'avoir vu chanter, de part notre position légèrement lointaine et plus à gauche de la scène (+ sa mèche de cheveu). Par contre, nous étions idéalement placés pour voir ses mains dévaler les touches de son piano et ainsi se rendre compte de la complexité de ses compositions.
Passage surprenant, lorsque Agnes étend un plaid sur les cordes de son piano, afin d'étouffer le son pour effectuer le titre Aventine. Elle va ensuite "taquiner" les cordes avec sa main gauche, pendant qu'elle joue de la main droite les notes. Impressionnant.
Les récentes Deezer Sessions
Il faut noter aussi que ses accompagnatrices, en plus de jouer de leurs instruments et bidouiller leurs pédales d'effets, savent chanter. Et les effets de voix comme sur la chanson Run Cried The Crawling, sont parfaitement maîtrisés.
Époustouflant moment de beauté pure et un concert que l'on est pas près d'oublier.Merci encore à Joss, d'avoir fait l'organisation. Nous avons fortement apprécié le petit moment de "re-descente" avec "tes" p'tites femmes.
A très bientôt, les rockers des villes et des champs.
Arno
Eh oui, plus je repense à ce concert, plus je me dis qu'on était vraiment ailleurs. Un magnifique "début de soirée", car c'est rare de ressortir d'un concert alors qu'il fait jour :-)
RépondreSupprimerSinon ce W.E on revu chez des amis la vidéo au Grand Journal de Canal+, et quelqu'un a fait la remarque qu'elle avait un petit coté NKM :-p