Pochette du CD, intérieure du Vinyle
Retour des metalleux (thrasheux, progueux !!) d’Atlanta
! Et j’attendais ça depuis un moment. A chaque nouveau skeud du groupe, c'est l'excitation qui prime, Mastodon ne se répétant jamais de disque en disque.
Dès les premières notes de ce nouvel opus, on reconnait la
« patte » du combo : son massif et mélodies (très) recherchées. Les
mecs bossent et peaufinent leurs œuvres en studio dans les moindres détails.
Troy, Bill, Brann et Brent
A tout novice du groupe, je lui dirais qu’il faut du temps
pour maîtriser complètement un disque de nos quatre zigues. C’est riche :
les couches d’instruments peuvent être multiples ; les gars sont de grands
musiciens, techniques et virtuoses chacun dans leur domaine ; trois sur
quatre chantent (Brann chante superbement sur The Motherload, et sur d’autres
titres !) ; les riffs sont plombés (conf le très heavy High
Road) ; les breaks et autres changement d’ambiances, nombreux.... Donc, ne
pas avoir peur de l’indigestion et si sur les premières écoutes, des passages
vous ont accrochés l’oreille, c’est que c’est bon ! Vous êtes prêts.
Ce dernier disque est la suite logique de The Hunter avec
des titres moins longs qu’avant (conf Crack The Skye), mais qui sont un condensé de
ce Mastodon est capable de faire. Il est certes plus « noir » et
possède plus de plans progressifs que son prédécesseur. On notera que leur
qualité d’écriture est intacte depuis leurs débuts. Si la première moitié du
disque est de très bon niveau, je trouve que ce disque est encore meilleur par
la suite. Original aussi, avec les chœurs à la fin de Aunt Lisa, le refrain
"popisant" de Ember City qui tranche avec le reste très puissant et « rèche »
du titre.
Enfin, deux « pièces » de choix avec Halloween et
Diamond In The House pour terminer brillamment ce disque. Le premier avec sa
partie finale instrumentale de haute volée : solos, riffs entrainant et
guitares qui font le barouf en stéréo. Fort !
Le second à plusieurs caractéristiques particulières. Scott
Kelly de Neurosis vient y pousser la « chansonnette » comme une
tradition à chaque nouveau disque de Mastodon ! D’habitude, le groupe termine ses disques
avec une chanson beaucoup plus calme
( Joseph Merrick sur Leviathan ; Pendulous Skin sur Blood Mountain ; The Sparrow sur The Hunter), mais là nous avons
droit au titre le plus lourd et le plus ample du disque (le plus
Neurosis !!) nous laissant complètement lessivés… mais heureux !
Pochette du vinyle
A bientôt les rockers !
Arno
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