12 longues années sans nouvel album studio ! Oui, "Think Tank" était la dernière œuvre d’un
Blur même pas au complet. Graham Coxon, ayant quitté le groupe pour embrasser
une carrière en solo très prolifique et d’une grande qualité, suite à des
brouilles répétées avec Damon. Les deux réconciliés, voici le retour du groupe
Anglais avec "The Magic Whip", une
sorte de petit miracle.
Miracle, parce que ce disque est né suite à une date de
concert annulé en Asie. Le groupe ayant du temps de libre, le consacrant en s’enfermant
dans un studio à Hong Kong, et bossant sur des bribes de musiques écrites par l’inspiré et boulimique
Damon. Miracle aussi, parce que ces titres sont restés au chaud un moment et c’est
Coxon, qui trouvant ce travail très intéressant, convoqua Stephen Street pour
produire et arranger au mieux ces séances de travail. Miracle enfin, parce que ce
disque inespéré est excellentissime !
Retour aux affaires avec ce Lonesome Street
inaugural et cette rythmique qui fait bouger le boule tout en rappelant
des mélodies que le groupe a toujours su pondre. Un Rock nonchalant avec cette
rythmique caoutchouc, les bidouillages géniaux de Graham à la guitare et ceux
de Damon avec ses claviers. Et cette voix de branleur Anglais pur jus inimitable !
Une des réussites du disque, d'ailleurs, c'est de "gérer" le retour de Coxon tout en poursuivant aussi sur la lancée de "Think Tank". Avec la présence de titres complètement Bluriens comme I Brodcast (qui aurait bonne place sur "Parklife" !) ou Go Out (qui aurait pu être sur "Blur" ou "13" !) et d'autres qui cherchent plus l'expérimentation (Ice Cream Man ou le changeant Thougt I Was a Spaceman superbe !). On y retrouve aussi un peu de mélancolie à la "Everyday Robot", album solo de Damon, sorti l'année passée (New World Towers, My Terracotta Heart, There Are Too Many of Us...), cassant (un peu) la folie caractéristique du groupe. Enfin, le lieu d'enregistrement (Hong Kong), a aussi influencé certains titres (Pyongyang, (Damon ayant été faire une courte visite en Corée du Nord il y a quelques années), plus quelques sonorités orientales disséminées sur le disque (Mirrorball)).
Y aura-t-il d'autres albums de Blur ? Nul ne le sait, mais "The Magic Whip" est un retour gagnant et bande son idéale de l'été qui arrive : je me vois bien, au soleil et un verre à la main, avec les cools Ghost Ship ou Ong Ong comme bande son. Savourons, amis rockers !
Arno
Une des réussites du disque, d'ailleurs, c'est de "gérer" le retour de Coxon tout en poursuivant aussi sur la lancée de "Think Tank". Avec la présence de titres complètement Bluriens comme I Brodcast (qui aurait bonne place sur "Parklife" !) ou Go Out (qui aurait pu être sur "Blur" ou "13" !) et d'autres qui cherchent plus l'expérimentation (Ice Cream Man ou le changeant Thougt I Was a Spaceman superbe !). On y retrouve aussi un peu de mélancolie à la "Everyday Robot", album solo de Damon, sorti l'année passée (New World Towers, My Terracotta Heart, There Are Too Many of Us...), cassant (un peu) la folie caractéristique du groupe. Enfin, le lieu d'enregistrement (Hong Kong), a aussi influencé certains titres (Pyongyang, (Damon ayant été faire une courte visite en Corée du Nord il y a quelques années), plus quelques sonorités orientales disséminées sur le disque (Mirrorball)).
Y aura-t-il d'autres albums de Blur ? Nul ne le sait, mais "The Magic Whip" est un retour gagnant et bande son idéale de l'été qui arrive : je me vois bien, au soleil et un verre à la main, avec les cools Ghost Ship ou Ong Ong comme bande son. Savourons, amis rockers !
Arno