Bon, jeudi 21 mai, Angers était Rock ! Il fallait se couper en deux pour ne pas louper deux soirées exceptionnelles :
-la soirée Nineteen Something, ou le lancement du label Angevin qui veut exhumer les pépites Rock hexagonales des 90's.
Soirée évènement donc, au Boléro (boite du centre ville) avec Casbah Club et les Dirty Hands.
Soirée évènement donc, au Boléro (boite du centre ville) avec Casbah Club et les Dirty Hands.
Je n'ai pu voir que la prestation du Casbah Club ! Et quelle prestation ! Comme le dit le chanteur (Casbah), c'est de la Pop/Rock mélodique; Moi
je dirai que c'est du bon Rock & Roll de derrière les fagots. La
rythmique actuelle de Zenzile (excusez du peu ! Voir mes deux récents comptes rendus de concerts du groupe !)
, un chanteur charismatique et super à l'aise, un guitariste rythmique
qui fait le job et le Gzu à la guitare lead. Ce dernier étant un pote de
mon cousin Seb (je le connais un peu pour l'avoir croisé dans des
concerts). Putain de feeling et de l'avis de certains briscards présents
hier soir, ils n'avaient jamais aussi bien joués ! Je veux bien le
croire tellement ils paraissaient "faciles" ! Faciles et heureux d'être ici, quelques décénies après leur faits d'armes : des sourires, des vannes, cette décontraction avec la sensation d'être entre potes.
Nota : amateurs de rock, allez jeter un coup d’œil sur le site de Nineteen Something, label de passionnés qui ont tout compris : les prix pratiqués sont honteusement bas ! (http://nineteensomething.bigcartel.com/)
Un godet avec les cousins, contents que nous sommes de se (re)voir et pas le temps de mater les Dirty Hands (c'est con, ça devait être bien aussi !), je ne veux pas louper Wand !
-Wand au Chabada :
Voilà un groupe qui, même s'il évolue dans la sphère Garage Rock (de L.A. et San Francisco) actuelle (Meatbodies, Ty Segall, Thee Oh Sees...), peut rassasier autant les Metalleux, amateurs de riffs bien plombés, que les adeptes des envolées psychédéliques. Ils sont aussi jeunes qu'ils fonts du boucan Ils nous scotchent avec un "Wall of (Dirty) Sound" enchainant les titres par des boucles drone, des effets psychés, des larsens bien gras ou un arpège venu d'ailleurs (deux guitares et une basse sur-saturées !).
Voilà un groupe qui, même s'il évolue dans la sphère Garage Rock (de L.A. et San Francisco) actuelle (Meatbodies, Ty Segall, Thee Oh Sees...), peut rassasier autant les Metalleux, amateurs de riffs bien plombés, que les adeptes des envolées psychédéliques. Ils sont aussi jeunes qu'ils fonts du boucan Ils nous scotchent avec un "Wall of (Dirty) Sound" enchainant les titres par des boucles drone, des effets psychés, des larsens bien gras ou un arpège venu d'ailleurs (deux guitares et une basse sur-saturées !).
Complètement
barrés, au point de perdre une partie de l'assistance en milieu de
concert : un intermède qui m'a fait penser aux "triturages" live d'un Floyd
période Barrett. Sauf qu'à l'époque, toute l'assistance était "stone".
Certains ont ralé, mais moi, je n'ai pas boudé mon plaisir ! Le batteur
est une brute au jeu bien lourd (et sans double pédale !) qui mène les turpitudes de ses trois acolytes (le guitariste/clavier étant complètement défoncés, mais assurant quand même !) et remet le publique dans une ambiance surchauffée (Du moins sur scène ! Dans l'assistance, c'est d'un mou du genou ! Mode "vieux" con qui parle !). Une heure et
quart très dense (mise à part un problème technique bien géré par les
mecs !), qui se termine par un titre seul à la gratte, de Cory Hanson, jeune leader déjà fortement charismatique. Ça promet pour la suite !
Arno
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