mercredi 3 juin 2015

Torche - Watertank :

Le Ferrailleur, 1er juin !

Après, la gifle Floor le mois dernier, le parpaing dans la gueule façon Torche !

    Première baffe avec Watertank ! J'avais écouté quelques titres comme ça sur le net, mais il faut voir ce groupe, Nantais de surcroit, en live. Le groupe sort un nouveau disque ces prochains jours et en a joué une bonne partie hier soir. Un Stoner bien Metal, avec une frappe "chirurgicale" Hardcore. En effet, comment ne pas penser parfois aux riffs acérés d'un Helmet (Prong aussi), mais avec toujours un touche mélodique.


    Son massif et un chanteur avec une voix. Putain que ça fait du bien d'entendre ce genre de groupe, sans avoir un chanteur qui vomit dans son micro ! Une voix puissante avec un grain qui apporte encore plus d'assise au groupe (comme s'il en avait besoin, avec cette rythmique lourde et précise !).  Excellent ! J'ai hâte d'écouter leur petit dernier sur ma platine. A noter, les membres de Torche, juste à côté de nous, en train d'écouter et regarder le passage de Watertank sur scène. Le genre de choses qui se passent dans nos petites salles de concert. Pause Binouze et les Floridiens mettent 5 minutes à régler leurs instruments : efficacité maximale !!





    Ensuite donc, vient Torche ! Putain de groupe légendaire du genre Stoner/Metal ! Je devais avoir une de ces gueules, la première fois que j'ai entendu Meanderthal : c'est quoi ce truc  Shocked  C'est brutal, mais parfois doux comme une Pop song ! Le genre de groupe qui te garde les pieds bien ancrés en terre, pendant que ton esprit se barre allégrement dans d'autres mondes inexplorés. Le chaud et le froid, comme j'aime ! Voix "douce" et sons de guitare cristallins d'un côté, le plomb de l'autre. Steve Brooks (casquette, moustache, chant et guitare "pilonneuse" !), a encore amplifié avec Torche, ce qu'il a inventé avec Floor : oui, il y a une basse en plus, et le batteur est un putain de bûcheron !


    Un bûcheron qui maltraite ses peaux et ses cymbales comme un damné, gérant les nombreux breaks précis comme un chirurgien (on y revient !) avec un scalpel. Leur dernier disque est amplement représenté au milieux des "hits" du groupe (oui, ils ont quatre albums et de multiples EP, pour lancer une setlist dense, sans répits), et il fait plutôt bonne figure ce Restarter ! Le morceau/titre sera l'un des passages les plus marquants du concert et aussi leur désormais classique Annihilation Affair ! Un set sans quasiment de temps morts (même recette qu'avec Floor), qui nous laisse à terre ! Avec un rappel d'environ dix minutes, jouant avec nos perceptions : j'ai ressenti les coups des basses dans ma cage thoracique, à ce moment précis ! Fin du concert, sur un Harmonslaught d'anthologie ! Amen !


A bientôt, les rockers !

Arno

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