lundi 5 juin 2017

Mass Hysteria – 10 ans du Ferrailleur



Nantes, le 24 mai

Wall of Death au Ferrailleur ! Dingue !

1999, cela ne nous rajeunit pas ! Des potes m’invitent à venir voir Mass Hysteria au Chabada ! J’ai écouté un peu, mais je ne suis pas plus emballé que ça ! Paroles scandées, gros riffs heavy et gimmicks de synthés… Ouais, pourquoi ne pas aller « voir en vrai » ? Le concert démarre et je suis littéralement happé par le phénomène : d'abord par le public, parce que je suis brassé dès la première seconde et ensuite par la musique, car elle donne envie de bouger, d’exploser, de péter un câble ! Et puis, le discours positif me séduit !

Je prends cette première expérience live de Mass en pleine poire ; découvre vraiment Contraddiction  et l’adore à fond ; je rattrape mon retard et apprécie aussi le premier disque ainsi que le live ! Et surtout, je vais voir trois fois le groupe en concert en un peu plus d’un an : Chabada, donc ; aux Eurockéennes, mémorable, où Mouss est estropié mais bouge comme un dingue, le groupe est stationné au parking P4 (véridique), l’ambiance est complètement tarée ; enfin, au Bœuf Ka Rock dans une salle de sport qui vibre de partout ! Fou !

Je fais partie du ceux qui apprécient De Cercle en Cercle et l’album éponyme (plus joués en live, à mon grand désarroi, parce que mal aimés du groupe) ; Et j’ai suivi de loin le retour au Metal le plus brut (je me suis rattrapé depuis !). Et puis, sur l’excellent forum des Grandes Z’Oreilles, un jour de la fin d’année 2015, Krakou poste un message en disant que Matière Noire est une bombe qui égale les grandes heures du groupe ! Mon sang ne fait qu’un tour et je suis tout d’abord un peu dubitatif ! Mais, de nombreuses écoutes après et deux passages remarqués au Hellfest me font dire que c’est peut-être l’album le plus homogène de leur discographie. Et, si le discours est toujours positif, les années passant, je le trouve plus lucide, moins naïf !


Quand, lors des vacances de février dernier, je vois l’annonce d’un concert pour les dix ans du Ferrailleur, je me dis qu’il est impossible pour moi de louper ça ! Voir ce groupe, dans une si petite salle, c’est tout simplement o-bli-gé ! Me voilà donc présent, avec mon Lolo, en cette chaude soirée de mai, qui ressemble plus à une soirée de juillet avec cette chaleur torride. Tout est en place pour que le Ferrailleur devienne une fournaise ! Nous avons loupé la première partie. Enfin, nous avons vu la fin du concert devant l’écran géant extérieur (excellent nouveauté pour les 10 ans !) et avec une bonne binouze. Il faut bien se mettre en condition !

Nous nous sommes placés sur la gauche de la scène pas trop prêt. Bon, dans cette salle, nous sommes toujours prêt de la scène, vue la taille. Intro avec AC/DC à fond la caisse pour mettre en jambes et c’est le sample d’intro de Chiens de la Casse et ses guitares martiales, suivies de la rythmique enclume que l’on prend en pleines dents ! Mouss est en grande forme, le groupe, resserré sur cette petite scène, aussi ! La chaleur nous assaille instantanément, tout comme l’excitation d’être là à ce moment précis ! Le public grimpe aux rideaux et c’est Vae Soli qui vient comme une seconde gifle ! Intense !! Mouss est, comme d’hab’, d’humeur à la déconne ! Discours moins politisés, mais plus sarcastiques (vannes sur l’Electrolux, ambiance et prix des places ; chaleur accablante ; ambiance à l’extérieur de la salle (le groupe à un retour écran de ce qui se passe dehors)…). "Nous faisons partie de ceux qui bouffent la vie !"


Ensuite, enfilage de perles et d’uppercuts ! Une Somme de Détails, Vector Equilibrium (mon titre préféré !), le sombre et prémonitoire L’Enfer des Dieux qui fout les poils et fait monter l’émotion (Manchester n’est pas loin) ! Matière Noire est fortement représenté ! Et vu la durée de cette de cette tournée, ce disque est une véritable cure de jouvence pour Mass ! Un succès indéniable et amplement mérité ! Positif à Bloc, Failles, Plus Qu’Aucune Mer, une setlist de malades. Nous sommes complètement trempés… et nous en redemandons encore. Cela ne va pas s’arranger : Contraddiction suivi de P4 sont balancés comme les brûlots qu’ils sont ! L’occasion pour Mouss d’inviter à faire son habituel circle pit mais, cette fois-ci, il y en a un dedans (avec Jamie, le bassiste) et un autre sur le quai dehors (Mouss s’en charge) ! Des malades, je vous dis ! Babylone, Le Complot, l’excellent Tout est Poison et le désormais hymne du Metal Français, Plus que du Metal, avant une petite pause méritée et le rappel obligatoire !

Les Furieuse sur scène !

Rappel qui sent bon notre jeunesse ! Donnez-vous la Peine qui claque fort ; Respect (to the Dancefloor) qui voit les furieuses monter sur scène et Mouss refaire un tour dehors, debout sur le bar (il a chaud le bougre !) avec une partie du Relax (de Franky Goes To Hollywood) version Metal ; Un gros morceau de Enter Sandman pour mettre encore plus le feu ; le classique Furia, en duo avec l’un des chanteurs de Dancefloor Disaster, complètement azimuté ! Quasi 1h45 de folie, passée bien trop vite ! On ressort groggy mais en plein extase d’un tel moment ! D’ailleurs, j’ai mis plusieurs jours à m’en remettre ! Mais putain merci les gars, grâce à vous j’ai toujours mes vingt piges !



Salut les Furieuses et les Furieux, à bientôt !

Arno

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