Nantes, le 24 mai
Wall of Death au Ferrailleur ! Dingue !
1999, cela ne nous rajeunit pas ! Des potes m’invitent à
venir voir Mass Hysteria au Chabada ! J’ai écouté un peu, mais je ne suis
pas plus emballé que ça ! Paroles scandées, gros riffs heavy et gimmicks de
synthés… Ouais, pourquoi ne pas aller « voir en vrai » ? Le
concert démarre et je suis littéralement happé par le phénomène : d'abord par le
public, parce que je suis brassé dès la première seconde et ensuite par la musique, car
elle donne envie de bouger, d’exploser, de péter un câble ! Et puis, le
discours positif me séduit !
Je prends cette première expérience live de Mass en pleine
poire ; découvre vraiment Contraddiction
et l’adore à fond ; je rattrape mon retard et apprécie aussi le
premier disque ainsi que le live ! Et surtout, je vais voir trois fois le
groupe en concert en un peu plus d’un an : Chabada, donc ; aux
Eurockéennes, mémorable, où Mouss est estropié mais bouge comme un dingue, le
groupe est stationné au parking P4 (véridique), l’ambiance est complètement tarée ;
enfin, au Bœuf Ka Rock dans une salle de sport qui vibre de partout ! Fou !
Je fais partie du ceux qui apprécient De Cercle en Cercle et
l’album éponyme (plus joués en live, à mon grand désarroi, parce que mal aimés
du groupe) ; Et j’ai suivi de loin le retour au Metal le plus brut (je me
suis rattrapé depuis !). Et puis, sur l’excellent forum des Grandes Z’Oreilles,
un jour de la fin d’année 2015, Krakou poste un message en disant que Matière
Noire est une bombe qui égale les grandes heures du groupe ! Mon sang ne
fait qu’un tour et je suis tout d’abord un peu dubitatif ! Mais, de
nombreuses écoutes après et deux passages remarqués au Hellfest me font dire
que c’est peut-être l’album le plus homogène de leur discographie. Et, si le
discours est toujours positif, les années passant, je le trouve plus lucide,
moins naïf !
Quand, lors des vacances de février dernier, je vois l’annonce
d’un concert pour les dix ans du Ferrailleur, je me dis qu’il est impossible
pour moi de louper ça ! Voir ce groupe, dans une si petite salle, c’est tout
simplement o-bli-gé ! Me voilà donc présent, avec mon Lolo, en cette chaude
soirée de mai, qui ressemble plus à une soirée de juillet avec cette chaleur
torride. Tout est en place pour que le Ferrailleur devienne une fournaise !
Nous avons loupé la première partie. Enfin, nous avons vu la fin du concert
devant l’écran géant extérieur (excellent nouveauté pour les 10 ans !) et avec une bonne binouze. Il faut bien se
mettre en condition !
Nous nous sommes placés sur la gauche de la scène pas trop
prêt. Bon, dans cette salle, nous sommes toujours prêt de la scène, vue
la taille. Intro avec AC/DC à fond la caisse pour mettre en jambes et c’est le
sample d’intro de Chiens de la Casse et ses guitares martiales, suivies de la
rythmique enclume que l’on prend en pleines dents ! Mouss est en grande
forme, le groupe, resserré sur cette petite scène, aussi ! La chaleur nous
assaille instantanément, tout comme l’excitation d’être là à ce moment précis !
Le public grimpe aux rideaux et c’est Vae Soli qui vient comme une seconde
gifle ! Intense !! Mouss est, comme d’hab’, d’humeur à la déconne !
Discours moins politisés, mais plus sarcastiques (vannes sur l’Electrolux,
ambiance et prix des places ; chaleur accablante ; ambiance à l’extérieur
de la salle (le groupe à un retour écran de ce qui se passe dehors)…). "Nous
faisons partie de ceux qui bouffent la vie !"
Ensuite, enfilage de perles et d’uppercuts ! Une
Somme de Détails, Vector Equilibrium (mon titre préféré !), le sombre et
prémonitoire L’Enfer des Dieux qui fout les poils et fait monter l’émotion (Manchester
n’est pas loin) ! Matière Noire est fortement représenté ! Et vu la
durée de cette de cette tournée, ce disque est une véritable cure de jouvence pour Mass
! Un succès indéniable et amplement mérité ! Positif à Bloc, Failles, Plus Qu’Aucune
Mer, une setlist de malades. Nous sommes complètement trempés… et nous en
redemandons encore. Cela ne va pas s’arranger : Contraddiction suivi de P4
sont balancés comme les brûlots qu’ils sont ! L’occasion pour Mouss d’inviter
à faire son habituel circle pit mais, cette fois-ci, il y en a un dedans (avec
Jamie, le bassiste) et un autre sur le quai dehors (Mouss s’en charge) !
Des malades, je vous dis ! Babylone, Le Complot, l’excellent Tout est
Poison et le désormais hymne du Metal Français, Plus que du Metal, avant une
petite pause méritée et le rappel obligatoire !
Les Furieuse sur scène !
Rappel qui sent bon notre jeunesse ! Donnez-vous la
Peine qui claque fort ; Respect (to the Dancefloor) qui voit les furieuses monter sur scène
et Mouss refaire un tour dehors, debout sur le bar (il a chaud le bougre !)
avec une partie du Relax (de Franky Goes To Hollywood) version Metal ; Un gros morceau
de Enter Sandman pour mettre encore plus le feu ; le classique Furia, en
duo avec l’un des chanteurs de Dancefloor Disaster, complètement azimuté !
Quasi 1h45 de folie, passée bien trop vite ! On ressort groggy
mais en plein extase d’un tel moment ! D’ailleurs, j’ai mis plusieurs
jours à m’en remettre ! Mais putain merci les gars, grâce à vous j’ai
toujours mes vingt piges !
Salut les Furieuses et les Furieux, à bientôt !
Arno
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