dimanche 9 juin 2013

Festival Indigènes – Nantes – Stéréolux, 31 mai 2013 le report de Arno




Virée avec le pote Antho, dans la capitale des Ducs de Bretagne !
6 groupes pour 16€ ! Encore un plan concert bonard dans le coin ! Une formule qui a des avantages (diversité des groupes et styles) mais ses inconvénients (sets trop court quand le groupe vous plait) En tous cas, trèe bonne organisation avec utilisation des deux salles (Maxi et Mini) simultanément.

North American : On commence avec du post rock inventif ! Groupe formé de vraisemblablement deux frangins : un batteur au jeu très inventif et très trippant, un guitariste variant arpèges clairs et riffs saturés et des boucles de sons étoffant leurs compos. Un total de quatre morceaux étirés et envoutants. Typiquement le groupe intéressant en live, mais qui risque fort d’être ennuyeux sur disque ! 

 Master Musicians of Bukkake

Master Musicians Of Bukkake : Changement de style avec  un groupe de doux fêlés effectuant un Drone agrémenté de nombreux instruments orientaux et chants incantatoires ! Les mecs sont déguisés (on n’aperçoit pas leurs visages). Il y a très peu de lumières et de la fumée est régulièrement projetée : tout est rassemblé pour nous emporter sur une autre planète ! Les deux batteurs apportent un élément tribal aux compositions qui mettent de longues minutes pour se mettre en place et nous rentrent dans la tête et tout le corps ! Set trop court ! Concert superbe, s’il on se laisse happer par cette ambiance !

 La folie en live


Von Pariahs

Von Pariahs : Autre concert, autre ambiance avec ce groupe de punk/rock français qui enchaine les titres courts et puissants ! Basse caoutchouc, claviers et guitares agressives qui rappellent certains grands groupes comme savent nous produire les anglo-saxons. Anthony me dira que le chanteur (originaire de Jersey), par sa débauche d’énergie, lui faisait penser au grand dégingandé de Peter Garret ! C’est pas faux !
Concert énergique et frais !  Un dernier titre dingue où le chanteur fini par balancer son micro le long de la batterie et je choppe mon Antho pour filer rapidement. Cela pour se placer idéalement pour voir le groupe pour lequel je suis venu ici ce soir…




 The Besnard Lakes

The Besnard Lakes : Voir ces canadiens près de chez moi ce soir, est quelque chose de totalement inespéré ! Heureux de pouvoir profiter de leur musique en live, eux qui me procurent tant de frissons lorsque j’écoute leurs disques (le désormais classique triptyque Are The Dark Horse, Are The Roaring Night et le petit dernier qui enfonce le clou, Until In Excess, Imperceptible UFO (voir mon humble chronique) !)
Je ne fus pas déçu par cette prestation intense, mais bien trop courte ! Je ne boude pas mon plaisir car nous avons eu droit à la crème de leur dernier opus, mais je n’aurai pas été contre un Albatros ou un Disaster ! Olga, toute petite derrière sa basse, nous a gratifié de lignes rythmiques impressionnantes avec son batteur bucheron ! Jace et son acolyte à la guitare lead nous ont, tour à tour, charmé avec leur arpèges  et fait trembler avec leur puissants riffs qui déboulent sans crier gare ! Et ces voix, ces voix entremêlées qui dénotent parfois avec la puissance dégagée, mais qui le plus souvent vous mettent en apesanteur.  46 Satires (belle entrée en matière), People Of The Sticks (magnifique), The Specter (enchanteur),  At Midnight (cette basse !!), Catalina (vaporeux), Colour Yr Light In (au charme rétro) nous ont scotché sur place, tout en faisant bouillonner nos cerveaux…

 Jace et Olga


Dark, Dark, Dark : Détour par la grande salle pour voir ce groupe avec banjo (que l’on n’entend pas), accordéon (joué comme en baloche) et chanteuse au piano qui nous parait bien fade après ce que l’on vient d’entendre ! Deux titres nous suffisent pour nous décider à regagner tranquillement nos pénates (oui, nous avons squeezé la suite avec Cantaloupe )

Je laisse Anthony faire son propre compte rendu avec ses propres ressentis !

A très très bientôt, bande de rockers !

Arno

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