And you
will know us by The Trail Of Dead – IX :
Ce groupe me sidère ! Comment arrivent-ils à proposer des
titres aussi épiques, qui font « partir » l’auditeur, en seulement
3mn. Car, s’ils nous ont habitués ces dernières années à de longues pièces
(Tao Of The Dead !), ici c’est du concentré qui est proposé. Moins Punk bas du front que le prédécesseur
Lost Songs (efficace lui aussi, mais plus dans l’urgence), mais tout aussi passionnant.
On y retrouve la « patte » TOD, c’est même un
concentré de leur carrière qu’ils nous donnent. Un mélange de Rock Indé, de
Prog, de grandiloquence sans guimauve…bref, un voyage dans leurs contrées tout
droit sorties des personnages dessinés par Conrad Kely, chanteur et compositeur
principal. On scrute les personnages sur la pochette, tout en écoutant cette
formidable musique. Doomsday Book mets le pied à l'étrier dès les premières secondes : un son avec guitares et claviers massifs et cette voix qui qui sinue au milieu du maelstrom ! Et c'est parti pour le voyage ! Des titres plutôt courts en première face ! Sur la seconde, seulement deux titres qui dépassent les 6mn, dont Lost In The Grand Scheme qui oscille entre Punk et moments calmes (seul titre chanté par le bassiste Jason Reece !). Sinon, à noter deux instrumentaux magnifiques, avec montées en puissance et murs de violons (How to Avoid Huge Ships et Like Summer Tempests Came His Tears). Du grand art !
Les titres s’enchaînent quasiment tous, rendant l’écoute encore
plus captivante. Avec ce groupe, la composition parait être un jeu d’enfant. Leur
musique, pourtant assez complexe, « coule » comme l’eau du ruisseau.
Superbe album, encore une fois, qui se termine en furie après un break bien tribal (Sound Of The Silk) !
AC/DC –
Rock Or Bust :
Dernière livraison des Australien Ecossais les plus connus
de la planète. Et surprise, ils nous proposent 35mn de
Pop/Electro/Celtique/R&B/Rap… Nan ! Je déconne, bien sûr !
AC/DC fait du AC/DC depuis ses débuts : Rock & Roll
et Blues pur jus, qui fait taper du pied et bouger le cul tout seul. Le disque
est l’un de leur plus homogène de leur longue carrière. Du concentré sans temps
mort ! Leur producteur, Brendan O'Brien, leur a conseillé de faire du
"ramassé" et du droit au but (comme l'OM ?!?).
Eh bien, c’est réussi ! Le temps passe vite entre le
morceau titre qui inaugure ce disque et
Emission Control qui sert de conclusion. Entre chansons à chanter à
tue-tête (Play Ball, Rock Or Bust,… elles le sont toutes !) et riffs qui
tuent (Dogs Of War, Hard Times, Baptism By Fire, Rock The House… le disque en est
truffé !), jamais l’auditeur n’aura le temps de souffler.
Le rythme général est loin d’un Rocker sur Dirty Deeds (pour
ça, allez écouter l’excellent dernier Datsuns !!) ! Ici, Angus
maîtrise son "Hard Boogie" sur le bout de ses doigts. Mes titres préférés sont
Dogs Of War (avec son intro qui reprend les notes du riff de Highway Chile de
Hendrix (volontaire ou pas ?) !), l’enchainement magique Hard Times/Baptism By Fire/Rock The House et
le final Emission Control. Un bel hommage au frérot Malcom qui a dû abandonner
son groupe à cause d’une putain de maladie. Ce sera sûrement difficile de toper
des places pour leur prochaine tournée, mais j’aimerai bien, au moins une fois,
tutoyer cette légende vivante.
Salut les rockers des villes et des champs !
Arno
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