Les suédois déguisés sont de retour avec un disque
imparable ! Un condensé de ce qu’ils ont fait avec le Hard Rock racé
d’Opus Eponymus ou le Pop /Hard d’Infestissuman. Tout est là : du
kitch assumé aux riffs imparables, en passant par ces claviers/orgues et chœurs
« religieux », sans compter l’Artwork très typé de Zbigniew M.Bielak
(entre art grec, rétro années 30 et art déco). La recette est distillée
méthodiquement, subtilement comme une drogue, lors de ces 8 titres (plus deux
intermèdes) et ces, à peine, 40mn de musique.
Les premiers extraits étaient fort alléchants :
Cirice avec son refrain entêtant à la Metallica post Black Album, avec une
intro qui ressemble un peu à celle de As I Am de Dream Theater ; ou From
The Pinnacle To The Pit avec cette basse surpuissante qui donne la marche à
suivre. Intro typique (claviers type films d’horreur), avec Spirit et son
refrain à chanter à tue-tête, pour bien remettre le contexte. Refrains entêtant
(traumatisants, même, la nuit, dans sa tête !), et titres travaillés au
cordeau, avec des gimmicks bien placés. Un titre balade et hymne, à la fois (He
Is), où le groupe flirt parfois avec le ridicule (claviers, pianos sirupeux, la
« balade des hardos » de rigueur…), mais la qualité d’écriture avec
ce solo de guitare central (et le final, aussi !), rend ce titre
incontournable. Titre enchainé à l’un des plus violents écrits par le
groupe : le monstrueusement entrainant Mummy Dust.
Nouveau look et nouveau chanteur (sic), Papa Emeritus III
A noter aussi les nombreux plans Prog’ dans ce
disque : breaks et gimmicks de claviers (par exemple sur Absolution), soli
de guitares maitrisés (les mecs se sont améliorés techniquement, ou les
Nameless Ghouls ont changé ! Pour le batteur, c’est fort probable, car
évoqué dans une interview.), jeux de batterie plus complexe (Tiens ?!?),
sans en faire des tonnes et sans rendre ces passages interminables. Ils ont
décidés d’être concis, mais efficaces. Après quelques écoutes, vous allez tous
fredonner les Majesty (magnifiques soli de gratte là aussi !), Absolution
(riff de dingue, encore !) ou le final Deus In Absentia (rappelant les
titres les plus catchy d’Infestissuman) qui se termine à l’église. Putain de
fucking disque ! Et disque de la rentrée, ni plus, ni moins !
Album écoutable entièrement en streaming !
Allez,
je repars l'écouter ! “Can you hear the rumble? Can you hear the rumble
that’s calling?”
A +, les
vilains rockers !!
Arno
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