lundi 28 janvier 2019

Steven Wilson, Cité des Congrès de Nantes, le 21 janvier 2019



Pour la petite info, il n'y a pas de premier rang à la cité des Congrès de Nantes ! Donc, concert de pacha au second rang avec un Wilson parfois à un mètre de soi et un son d'enfer !

Mais avant tout cela, première partie minimaliste avec deux guitaristes (l’un à l’électro-acoustique et voix, l’autre à l’électrique !) qui font une version épurée des groupes Pop des années 80 (Tears for Fears, Lloyd Cole…ce genre !) ! Enfin, c’est ce que j’ai ressenti à ce moment-là ! Un bon petit moment et une voix assez incroyable, avec ce groupe dont je n’ai pas retenu le nom !


Passons aux choses sérieuses !
L’intro du concert, avec le film « Truth », est glaçante, faisant contraste avec Nowhere Now qui est plutôt un titre guilleret avec, dixit ma moitié, son passage Flashdance au milieu !



Le père Steven semble s'éclater comme un gamin sur scène, avec ses musiciens ; il communique beaucoup (sur le fait qu'il n'aime pas les salles avec publics assis, sur la guitare qui n'est plus présente dans la musique grand public d'aujourd'hui...). Il a l’air de beaucoup chambrer mais sais rester le chef d’orchestre, faisant l’autoritaire lorsqu’il demande à ses ziquos de baisser le volume sur No Twilight Within the Courts of the Sun. C’est une pile électrique sur scène, se baladant de long en large et en travers, pieds nus ! Pas trop de mimiques avec ses mains comme sur ses dernières vidéos en concert. Il faut dire qu’il a pratiquement toujours une guitare dans celle-ci. D’ailleurs, lors de son speech sur la guitare moins présente en radio (en autres), il explique qu’il préfère les solos de guitares qui sortent du cœur, de l’esprit, plutôt que tous ces solos qui abondent sur YT, où il est bon ton de mettre le plus de notes en moins de temps possible. Ensuite, il exécutera un solo sans regarder les cordes de sa guitare pour, dit-il, le faire au feeling, plus spontanément !


Ses ziquos sont des pointures (le contraire aurait été étonnant !) : Nick Beggs, le "représentant féminin de la soirée" (dixit Wilson, pour déconner, Beggs portant la tresse sur le coté !) est très impressionnant sur scène enchainant les notes sur basses et Chapman Stick ; Adam Holzman aux clavier est un virtuose sans nous en mettre plein la vue ; Alex Hutchings, aux grattes, est, ironiquement, du genre à jouer "beaucoup de notes en un minimum de temps" mais cela reste très beau et souvent assez subtile ; Craig Blundell, aux fûts, est du genre pieuvre avec beaucoup de feeling, aussi à l’aise sur des parties Metal, que les parties Jazz ou plus Pop !

Nous avons eu quelques surprises concernent la setlist (et surtout comparé aux shows précédents et à la setlist de Home Invasion : l'intro de Index, avec tous les musiciens qui claquent des doigts, est excellente ; la reprise du second acte avec No Twilight Within the Courts of the Sun, c'était génial et techniquement impressionnant ; certains titres sont différents des versions du live, ce qui laisse dire qu’ils improvisent un peu aussi… Le son était moins "froid et clinique" que le rendu de Home Invasion (ce son de porc lorsque Steven maltraite sa guitare pour la première fois !) et sa voix était parfaite.

Les titres de To The Bone sont complètement taillés pour la scène et je dirais même magnifiés en version live ! Pariah fait toujours sont petit effet même si Ninet n’est présente que par l’image et sa voix enregistrées, Refuge est poignante et prend encore plus d’ampleur avec ses images de plages recouvertes d’effets personnel d’immigrants, Detonation et The Same Asylum as Before très entrainantes… et les trois pièces de Hand.Cannot.Erase sont de putains de classiques qui seront difficiles à déloger de ses setlists à l’avenir ! (En plus de l’instrumental, "chute" de Hand, Vermillioncore assez exceptionnelle en concert !)

 
Enfin, les titres de Porcupine Tree sont énaurmes ! Nous en avons eu 4 ce soir-là : le délicat Lazarus, le nerveux The Creator Has a Mastertape, le heavy/envoutant Sleep Together et le tube The Sound of Muzak (plus Blackfield, du nom d’un autre de ses projets musicaux, en version épurée !).

Bref ce fut un excellent moment ! un peu plus de 2h30 de musique qui nous ont emporté très loin ! En espérant qu'il ne remette pas 25 piges à revenir dans le coin !

Bises à vous les rockeuses et rockeurs, et à très bientôt pour de nouvelles aventures en direct live de nos salles de spectacles !

Arno

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