Préambule : les extraits vidéos qui suivent sont des vidéos
live officielles du groupe (et les photos pourries sont de moi, sauf les mains de Jaymz trouvée sur le net !) ! Volontairement, je n’ai pas pris de vidéos qui
pullulent sur YT, de pignoufs qui en ont pris sur place, le bras tendu une partie
de la soirée, cassant grave les couilles des gens qui veulent profiter
pleinement du concert sans être submergé par ces putains d’écrans de merde !
Si vous êtes concernés et que vous lisez ces lignes, allez tous vous pendre ou
vous jeter dans la mer !
J’avais pourtant juré qu’on ne m’y reprendrait plus !
Aller à Paris, voir un concert dans une grande salle ou un stade, des prix de
places indécents, un son qui a de fortes chances d’être aléatoire (tout pourri oui !!), se taper des
bouchons, les files d’attente pour rentrer, pour pisser, pour manger, des
bières à 10€ (compris la caution du verre spécial à 2€ !!!!) … Bref, fuir
toutes ces réjouissances ! Puis, vint l’annonce de ce retour de Metallica
au SDF, 7 ans après leur première venue pour les 20 piges du Black Album !
Au départ, je me dis que je passe mon tour, bien évidemment ! Mais, c’est
Metallica quand même ! LE groupe qui met littéralement des branlées en
live. Et, même les ayant vu déjà 4 fois, c’est très séduisant car
impossible de les voir dans des enceintes plus réduites vu qu'ils sont trop
gros ! Et puis, ils ne viennent toujours pas au Hellfest qui n’attend
qu’eux ! Et puis, c’est un dimanche ! Et, pour terminer de,
finalement, me convaincre, Ghost est en première partie !
Bokassa :
Bokassa, le groupe dont s’est récemment entiché Lars, arrive à l’heure prévue (18h30). Les 3 norvégiens débarquent sur une
immense scène, ce qui n’a pas l’air de les angoisser. Et leur Stoner/Punk sied
bien à une première partie des Met’s. On est loin des Kills de la dernière fois…
Le son est, il faut le noter pour une première partie des Four Horsemen,
parfait et pas trop fort. Là encore, nous sommes loin de la bouillie sonore qu’avait
donné la prestation de Gojira. C’est très bon même si un poil monocorde. En
tous cas, bonne entrée en matière.
Ghost :
On ne présente plus le groupe Suédois qui ne finit plus de
grimper dans la hiérarchie des groupes importants du Metal. J’en voit déjà qui
sourient à l’évocation de groupe Metal concernant Ghost ! Et bien, je m’en
branle ! Quand on a assisté à cet enfilage de perles Métallisées auquel
nous avons eu droit ce dimanche soir, je persiste à dire que c’est bien du Metal
que fait Ghost, en ce jour de messe, qui plus est dans cette grande cathédrale qu’est
devenue le SDF. Je vous laisse regarder cette setlist adaptée au moment. J’ai
kiffé grave pendant Year Zero et grandement rigolé au solo de saxo du patriarche
des cardinaux qui en a perdu toute son énergie ! Le Cardinal Copia occupe
très bien cette grande scène et ses Ghouls semblent heureux d’être là : eux
aussi évoluent sur la scène avancée qui forme le Snake pit, sautent partout et
sololisent à tout va. Là encore, le son est exceptionnel ! Grande
prestation de ce groupe, qui est clivant et cela c’est clairement
vu ce soir : la moitié de l’assistance semble conquise quand l’autre est
complètement indifférente ! (D'ailleurs, il est très à la mode de vilipender ce
groupe sur le net…). Moi, je n’ai pas boudé mon plaisir !
Metallica :
Les musiques défilent en attendant le gang des 4 de Frisco.
Et puis, It’s a long way to the top (if you wanna rock 'n' roll), de qui vous
savez, passe dans les enceintes ! C’est le moment ! Le traditionnel extrait
du Bon, La brute et le truand avec The Ecstasy of Gold d’Ennio Morricone fini
de nous mettre dans le bain ! L’intro sur bande de Hardwire commence et le
groupe enquille direct ! C’est brutal mais au niveau du son, parfait !
Comme
quoi, cette masse de béton peut quand même bien sonner (je ne sais pas si ceux
placés dans le fond du satde avaient un tel niveau sonore !). Placés entre
la régie son et l’avant du Snake pit, nous nous retrouvons projetés littéralement, pour finir à 15-20m de la scène. Ça va être bonnard ! The Memory Remain
se rappelle à notre bon souvenir ! Les (75000 ???!!!) fans chantent
en chœur le refrain et c’est émotionnellement très intense ! Grosse baffe
avec un Ride The Lightning parfait qui nous met déjà KO ! Je bande ! Ensuite
The God That Failed et The Unforgiven sont enchainés. Deux titres de Hardwired
(Here Comes Revenge et Moth Into Flame) montrent que ce dernier disque gagne plus
encore à être interprété en live !
Jaymz nous demande si nous voulons du lourd ! Bien sûr
mon pépère ! Sad but True nous assomme proprement (bien que je n’aurais
pas été contre un petit Thing That Should Not Be !) ! L’intro du
titre suivant nous met la bave aux lèvres : le sublime Welcome Home
(Sanitarium), et son final étourdissant, nous laisse pantois. Une petite pause,
avec le Doodle de Rob et Kirk, est bien venue ! Et c'est la surprise, avec la reprise
de Ma Gueule, de qui vous savez là aussi ! Bon c’était marrant d’avoir le
stade complet qui hurle le refrain mais Johnny, putain les mecs ! Après
cet égarement, Robert nous fera un petit hommage à Cliff Burton avec des
morceaux d’Orion dedans ! Ouf !
Après cette petite pause, baffe dans la tronche avec un
Frantic de derrière les fagots ! Que c’est bon cette violence pure !
Ensuite, c’est déroulement habituel de ce début de tournée européenne : l’excellent
One avec ses pyrotechnies assez discrètes en comparaison avec les souvenirs que
j’ai de mes précédents concerts ; Master of Puppets en entier,
toujours autant génial et le public qui chante en chœur ; le classique For
Whom the Bell Tolls ; le terrassant Creeping Death, ce titre tue ; et enfin, Seek
& Destroy plus sobre qu’à l’accoutumé, ce qui n’est pas pour me déplaire. A
noter que Lars est devant le Snake pit, une autre batterie étant sortie comme
par magie de l’avancée de scène ! Et le groupe est plus resserré que
jamais !
Autre surprise du chef, Spit Out the Bone, titre final et accessoirement le plus
speed de Hardwired, nous explose à la gueule. Les dates précédentes, c’était systématiquement
Lord of Summer qui débutait le rappel ! Ce changement, là encore, n’est pas pour
me déplaire. Ensuite, c’est roue libre et slow qui tue avec Nothing Else
Matters. Evidemment j’aurai préféré Battery ou Damage Inc mais cela fait
plaisir à l’ensemble du stade (et surtout les couples et les filles !!). Enfin, l’incontournable
Enter Sandman termine ces 2h30 de show. Bon, certains (hein Lolo !)
trouvent que terminer avec Sandman ramollis un peu la prestation mais, finir
par son plus gros hit, n’est pas illogique ! Les Met’s passent un long
moment à remercier le public et distribuer des médiators ! Certains en
voulaient encore mais c’est réellement bel et bien terminé !
Kirk, Lars, Jaimes et Robert, le devoir accompli !
Nous remontons tranquillement les escaliers du SDF (un peu
poussés par la sécurité !) mais réussissons à immortaliser la soirée avec
une belle photo de groupe prise par un gars de la sécu qui n’a pas compris grand-chose !
Crevés mais heureux nous descendons au parking récupérer la voiture pour se
remettre dans un dernier gros bouchon, avant de quitter le stade.
Médiator spécial Stade de France 2019
Bémols :
-5 titres du Black Album, alors qu’on avait eu droit à l’intégralité
de celui-ci, sept ans avant dans ce même lieu ! Quand je pense que
certains européens ont eu le droit a Disposable Heroes…
-Load et Death Magnetic « oubliés ».
Les gros plus :
-passage entre Nothing et Sandman avec gros plan sur les
mains de Hetfield qui montre son médiator spécialement gravé pour cette soirée !
-l’écran géant qui donne encore une plus grande impression
de gigantisme (et qui est super adapté au lieu pour les gens les plus loin de la scène !),
et les petits films et animations qui passent dessus (One) sont sublimes !
-des mecs généreux qui donnent beaucoup et qui privilégient
la musique au show total ! Perso, c’est ce que je préfère même si certains
auraient préférés plus de gros effets (poupées gonflables, lance-flamme...). La
musique au centre du spectacle et pas de chichis !
Un excellent tour de chauffe avant le Hellfest dans plus d’un
mois !
La bises, les rockeuses et les rockeurs ! A bientôt !
Arno
Bonus photos :
Ma pomme, fier comme un bar tabac, avant de prendre la claque !
Ce gobelet vaut très cher !!!
Les guerriers de la fosse : Pakal, ma gueule, Seb le viking #1 de Rennes, Lolo, Cousin Seb et Nico le viking #2 de Rennes (et 135kg de charge utile !)
Bonus extra : il y a 7 ans, de retour du Stade de France, avec Lolo nous nous sommes "tapés" une biche en voiture vers 5h du mat' ! Là, juste avant d'entrer dans le parking du stade, la voiture (de Lolo) qui a chauffé avec les embouteillages, nous a fait un coup de calgon avec embrayage "collé" qui empêchait de passer les vitesses... La bise ma poule ! Vivement le prochain !!!
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