mardi 14 mai 2019

Metallica, Stade de France 12 mai 2019



Préambule : les extraits vidéos qui suivent sont des vidéos live officielles du groupe (et les photos pourries sont de moi, sauf les mains de Jaymz trouvée sur le net !) ! Volontairement, je n’ai pas pris de vidéos qui pullulent sur YT, de pignoufs qui en ont pris sur place, le bras tendu une partie de la soirée, cassant grave les couilles des gens qui veulent profiter pleinement du concert sans être submergé par ces putains d’écrans de merde ! Si vous êtes concernés et que vous lisez ces lignes, allez tous vous pendre ou vous jeter dans la mer !



J’avais pourtant juré qu’on ne m’y reprendrait plus ! Aller à Paris, voir un concert dans une grande salle ou un stade, des prix de places indécents, un son qui a de fortes chances d’être aléatoire (tout pourri oui !!), se taper des bouchons, les files d’attente pour rentrer, pour pisser, pour manger, des bières à 10€ (compris la caution du verre spécial à 2€ !!!!) … Bref, fuir toutes ces réjouissances ! Puis, vint l’annonce de ce retour de Metallica au SDF, 7 ans après leur première venue pour les 20 piges du Black Album ! Au départ, je me dis que je passe mon tour, bien évidemment ! Mais, c’est Metallica quand même ! LE groupe qui met littéralement des branlées en live. Et, même les ayant vu déjà 4 fois, c’est très séduisant car impossible de les voir dans des enceintes plus réduites vu qu'ils sont trop gros ! Et puis, ils ne viennent toujours pas au Hellfest qui n’attend qu’eux ! Et puis, c’est un dimanche ! Et, pour terminer de, finalement, me convaincre, Ghost est en première partie !

Bokassa :

Bokassa, le groupe dont s’est récemment entiché Lars, arrive à l’heure prévue (18h30). Les 3 norvégiens débarquent sur une immense scène, ce qui n’a pas l’air de les angoisser. Et leur Stoner/Punk sied bien à une première partie des Met’s. On est loin des Kills de la dernière fois… Le son est, il faut le noter pour une première partie des Four Horsemen, parfait et pas trop fort. Là encore, nous sommes loin de la bouillie sonore qu’avait donné la prestation de Gojira. C’est très bon même si un poil monocorde. En tous cas, bonne entrée en matière.



Ghost :

On ne présente plus le groupe Suédois qui ne finit plus de grimper dans la hiérarchie des groupes importants du Metal. J’en voit déjà qui sourient à l’évocation de groupe Metal concernant Ghost ! Et bien, je m’en branle ! Quand on a assisté à cet enfilage de perles Métallisées auquel nous avons eu droit ce dimanche soir, je persiste à dire que c’est bien du Metal que fait Ghost, en ce jour de messe, qui plus est dans cette grande cathédrale qu’est devenue le SDF. Je vous laisse regarder cette setlist adaptée au moment. J’ai kiffé grave pendant Year Zero et grandement rigolé au solo de saxo du patriarche des cardinaux qui en a perdu toute son énergie ! Le Cardinal Copia occupe très bien cette grande scène et ses Ghouls semblent heureux d’être là : eux aussi évoluent sur la scène avancée qui forme le Snake pit, sautent partout et sololisent à tout va. Là encore, le son est exceptionnel ! Grande prestation de ce groupe, qui est clivant et cela c’est clairement vu ce soir : la moitié de l’assistance semble conquise quand l’autre est complètement indifférente ! (D'ailleurs, il est très à la mode de vilipender ce groupe sur le net…). Moi, je n’ai pas boudé mon plaisir !



Metallica :

Les musiques défilent en attendant le gang des 4 de Frisco. Et puis, It’s a long way to the top (if you wanna rock 'n' roll), de qui vous savez, passe dans les enceintes ! C’est le moment ! Le traditionnel extrait du Bon, La brute et le truand avec The Ecstasy of Gold d’Ennio Morricone fini de nous mettre dans le bain ! L’intro sur bande de Hardwire commence et le groupe enquille direct ! C’est brutal mais au niveau du son, parfait ! Comme quoi, cette masse de béton peut quand même bien sonner (je ne sais pas si ceux placés dans le fond du satde avaient un tel niveau sonore !). Placés entre la régie son et l’avant du Snake pit, nous nous retrouvons projetés littéralement, pour finir à 15-20m de la scène. Ça va être bonnard ! The Memory Remain se rappelle à notre bon souvenir ! Les (75000 ???!!!) fans chantent en chœur le refrain et c’est émotionnellement très intense ! Grosse baffe avec un Ride The Lightning parfait qui nous met déjà KO ! Je bande ! Ensuite The God That Failed et The Unforgiven sont enchainés. Deux titres de Hardwired (Here Comes Revenge et Moth Into Flame) montrent que ce dernier disque gagne plus encore à être interprété en live ! 

 
Jaymz nous demande si nous voulons du lourd ! Bien sûr mon pépère ! Sad but True nous assomme proprement (bien que je n’aurais pas été contre un petit Thing That Should Not Be !) ! L’intro du titre suivant nous met la bave aux lèvres : le sublime Welcome Home (Sanitarium), et son final étourdissant, nous laisse pantois. Une petite pause, avec le Doodle de Rob et Kirk, est bien venue ! Et c'est la surprise, avec la reprise de Ma Gueule, de qui vous savez là aussi ! Bon c’était marrant d’avoir le stade complet qui hurle le refrain mais Johnny, putain les mecs ! Après cet égarement, Robert nous fera un petit hommage à Cliff Burton avec des morceaux d’Orion dedans ! Ouf !



Après cette petite pause, baffe dans la tronche avec un Frantic de derrière les fagots ! Que c’est bon cette violence pure ! Ensuite, c’est déroulement habituel de ce début de tournée européenne : l’excellent One avec ses pyrotechnies assez discrètes en comparaison avec les souvenirs que j’ai de mes précédents concerts ; Master of Puppets en entier, toujours autant génial et le public qui chante en chœur ; le classique For Whom the Bell Tolls ; le terrassant Creeping Death, ce titre tue ; et enfin, Seek & Destroy plus sobre qu’à l’accoutumé, ce qui n’est pas pour me déplaire. A noter que Lars est devant le Snake pit, une autre batterie étant sortie comme par magie de l’avancée de scène ! Et le groupe est plus resserré que jamais !


Autre surprise du chef, Spit Out the Bone, titre final et accessoirement le plus speed de Hardwired, nous explose à la gueule. Les dates précédentes, c’était systématiquement Lord of Summer qui débutait le rappel ! Ce changement, là encore, n’est pas pour me déplaire. Ensuite, c’est roue libre et slow qui tue avec Nothing Else Matters. Evidemment j’aurai préféré Battery ou Damage Inc mais cela fait plaisir à l’ensemble du stade (et surtout les couples et les filles !!). Enfin, l’incontournable Enter Sandman termine ces 2h30 de show. Bon, certains (hein Lolo !) trouvent que terminer avec Sandman ramollis un peu la prestation mais, finir par son plus gros hit, n’est pas illogique ! Les Met’s passent un long moment à remercier le public et distribuer des médiators ! Certains en voulaient encore mais c’est réellement bel et bien terminé !

Kirk, Lars, Jaimes et Robert, le devoir accompli !

Nous remontons tranquillement les escaliers du SDF (un peu poussés par la sécurité !) mais réussissons à immortaliser la soirée avec une belle photo de groupe prise par un gars de la sécu qui n’a pas compris grand-chose ! Crevés mais heureux nous descendons au parking récupérer la voiture pour se remettre dans un dernier gros bouchon, avant de quitter le stade.

 Médiator spécial Stade de France 2019

Bémols : 
-5 titres du Black Album, alors qu’on avait eu droit à l’intégralité de celui-ci, sept ans avant dans ce même lieu ! Quand je pense que certains européens ont eu le droit a Disposable Heroes
-Load et Death Magnetic « oubliés ».

Les gros plus :
-passage entre Nothing et Sandman avec gros plan sur les mains de Hetfield qui montre son médiator spécialement gravé pour cette soirée !


-l’écran géant qui donne encore une plus grande impression de gigantisme (et qui est super adapté au lieu pour les gens les plus loin de la scène !), et les petits films et animations qui passent dessus (One) sont sublimes !
-des mecs généreux qui donnent beaucoup et qui privilégient la musique au show total ! Perso, c’est ce que je préfère même si certains auraient préférés plus de gros effets (poupées gonflables, lance-flamme...). La musique au centre du spectacle et pas de chichis !

 
Un excellent tour de chauffe avant le Hellfest dans plus d’un mois !

La bises, les rockeuses et les rockeurs ! A bientôt !

Arno 


Bonus photos :

Ma pomme, fier comme un bar tabac, avant de prendre la claque !

Ce gobelet vaut très cher !!!

Les guerriers de la fosse : Pakal, ma gueule, Seb le viking #1 de Rennes, Lolo, Cousin Seb et Nico le viking #2 de Rennes (et 135kg de charge utile !)

Bonus extra : il y a 7 ans, de retour du Stade de France, avec Lolo nous nous sommes "tapés" une biche en voiture vers 5h du mat' ! Là, juste avant d'entrer dans le parking du stade, la voiture (de Lolo) qui a chauffé avec les embouteillages, nous a fait un coup de calgon avec embrayage "collé" qui empêchait de passer les vitesses... La bise ma poule ! Vivement le prochain !!!

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