dimanche 8 décembre 2013

Concert - Anna Calvi



Chabada, Angers le 28 novembre :

     Sortie en amoureux pour aller voir la belle anglaise et sa renversante musique.

     Première partie : I Have A Tribe

    Un jeune irlandais, seul sur scène avec une guitare et un piano, et qui, en cinq chansons, a mis le public dans sa poche. Sa musique et sa voix colle très bien avec le style musical de Miss Calvi. Un premier titre avec une guitare cristalline et cette voix pure qui se rapproche de Jeff Buckley. Les titres suivants m’ont fait penser à Damien Rice : mélancolie et pureté, tension et retenue… Pas d’album pour l’instant, mais j’ai hâte d’entendre ce qu’il va bientôt sortir sur disque.

 I Have A Tribe

      Lorsqu’elle apparait sur scène, on pense de suite à la fragilité, la délicatesse… Et en commençant par le doux Suzanne & I, nous sommes de suite dans le bain ! Entre respirations, silences, avec le son cristallin de cette Telecaster usée et cet ampli Vox qui a du vécu. Et cette voix, putain ! Cette voix susurrée, mais capable de monter très haut ! Une voix chaude et apaisante qui sort de ce petit bout de femme.
     D’ailleurs, comment cette femme d’apparence vulnérable, perchée sur ces talons de 15cm (elle ne doit pas dépasser les 1.60m avec !!), peut-elle sortir, par moments, toutes cette rage et ces notes rapides de ses guitares (une autre Fender et une Gretsch pailletée bourrée d’écho) qui semblent trop grandes pour elle ?
     Virtuosité et maîtrise symbolises parfaitement la belle Anna. Entouré d’un batteur au jeu fin et de deux autres musiciens  « interchangeables » qui se passent les instruments de base (basses, claviers) et d’autres peu commun (une sorte d’accordéon posé sur une table et percussions diverses…)


       Les nouveaux titres sont mis en avant et dévoilent tout leur véritable potentiel en live (Eliza en deuxième titre et tube en puissance avec son solo de gratte qui en met plein les yeux et les oreilles ; Peace By Peace, One Breathe, et leurs oscillations de tempo…)
        Les tubes du premier opus ne sont pas non plus en reste avec ce Love Won't Be Leaving magnifique qui termine divinement cette première partie de concert. Il y aura deux rappels ! Un premier avec une reprise, seule avec sa guitare, de Fire de Springsteen, pur moment de grâce et le Jezebel de Piaf d’une puissance de feu (sans mauvais jeu de mots !).

 
        Le second terminera la soirée de la plus belle des manières avec le virtuose titre inaugural du premier opus (Rider to the Sea) enchainé à Blackout repris par la foule entière ( qui serait bien resté encore quelques minutes !!)

Un très beau moment passé comme en apesanteur. Le genre de concert qui reste longtemps en tête et qui déstabilise le plus dur des rockers…

 
A très bientôt, les rockers des villes et des champs…

Arno

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