samedi 14 décembre 2013

Concert - Jonathan Wilson – Stéréolux



10 décembre 2013



    Je termine l’année en beauté question concerts ! En effet, deux semaines après la belle Anna Calvi, j’ai vécu un moment de grâce en voyant Jonathan Wilson dans la salle Micro du Stéréolux

    Mais tout d’abord un petit mot pour Tiny Scalp qui assurait la première partie. 6 mecs  qui déboulent sur scène. Et ils ne sont pas venus ici pour acheter du terrain !! Guitares (2), Banjo, Basse et Batteur avec les balais… et au milieu, un fil de fer avec une voix puissante, mais chaude ! Quasi 45mn, qui sont passées à une vitesse ! Un (futur) grand groupe qui occupe parfaitement la scène et qui a captivé rapidement et efficacement son auditoire, avec ses chansons entre country, rock et blues. Allez les supporter sur leur Fessbouc et allez les écouter sur leur Bandcamp !



    Après cette fabuleuse mise en bouche,  Jonathan Wilson avec son groupe (batteur puissant, guitariste pas manchot, bassiste sosie de Ian Pace et le Elton John (dixit Antho) d’il y a 30 ans, derrière Moog et Hammond) arrivent sur cette scène avec devant eux, un public bien chaud et prêt à avoir sa dose de bonne zique! Bon, dès qu'il pose ses premiers accords, il met tout le monde d'accord, genre phrasé bien dosé, mais qui marque (Knopfler, sort de ce corps !!) !
    Des frissons dès les deux premiers titres délivrés au début de ce set : Lovestrong et Illuminations! Le jeu de gratte est exceptionnel, le son parfait (cette Telecaster tue !!!). Ses chansons sont étirées et magnifiées (c’est le mot !), sans une seule note en trop. Jonathan fait littéralement parler et pleurer sa guitare avec un son d’une surprenante pureté…


    Ensuite, j’ai bougé le cul sur Fazon et tripé sur Desert Raven (et ses déroulés de manche à deux guitares). Les moments d’exception se sont enchaînés : Dear Friend avec ce solo reptilien rallongé mais toujours passionnant, les titres avec les acoustiques (Can We Really Part Today ?, New Mexico) où Wilson alterne passages intimistes et cavalcades entrainantes.

 

    Priorité au dernier album Fanfare, plus rythmé, mais avec 4 pièces de résistance de Giant Spirit ! Le final Valley Of The Silver Moon sera juste dantesque avec ce riff entêtant et ses dix minutes trop courtes. 1h40 de pur bonheur sans rappel (on aura essayé de tout notre cœur !) mais avec cette sensation d’avoir vécu un moment unique, avec ce mec qui synthétise le meilleur de Gilmour (époque Meddle jusqu’à Dark Side), Knopfler (mais avec un médiator) et Neil Young (acoustique et harmonica).



    Les chanceux que nous étions, sont sortis de cet inoubliable concert avec des étoiles dans les yeux et toutes ces belles notes qui sont restées longtemps dans nos oreilles…

 Pour les ziquos : l'"usine à gaz"

    Quelle belle année musicale, mes rockers préférés…

Arno

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