10
décembre 2013
Je termine l’année en beauté
question concerts ! En effet, deux semaines après la belle Anna Calvi,
j’ai vécu un moment de grâce en voyant Jonathan Wilson dans la salle Micro du
Stéréolux…
Mais tout d’abord un petit mot
pour Tiny Scalp qui assurait la première partie. 6 mecs qui déboulent sur scène. Et ils ne sont pas
venus ici pour acheter du terrain !! Guitares (2), Banjo, Basse et Batteur
avec les balais… et au milieu, un fil de fer avec une voix puissante, mais
chaude ! Quasi 45mn, qui sont passées à une vitesse ! Un (futur)
grand groupe qui occupe parfaitement la scène et qui a captivé rapidement et
efficacement son auditoire, avec ses chansons entre country, rock et blues. Allez
les supporter sur leur Fessbouc et allez les écouter sur leur Bandcamp !
Après cette fabuleuse mise en
bouche, Jonathan Wilson avec son groupe
(batteur puissant, guitariste pas manchot, bassiste sosie de Ian Pace et le Elton
John (dixit Antho) d’il y a 30 ans, derrière Moog et Hammond) arrivent sur
cette scène avec devant eux, un public bien chaud et prêt à avoir sa dose
de bonne zique! Bon, dès qu'il pose ses premiers accords, il met tout le monde d'accord, genre phrasé bien dosé, mais qui marque (Knopfler, sort de ce corps !!) !
Des frissons dès les
deux premiers titres délivrés au début de ce set : Lovestrong et
Illuminations! Le jeu de gratte est exceptionnel, le son parfait (cette
Telecaster tue !!!). Ses chansons sont étirées et magnifiées (c’est le
mot !), sans une seule note en trop. Jonathan fait littéralement parler et
pleurer sa guitare avec un son d’une surprenante pureté…
Ensuite, j’ai bougé le cul sur
Fazon et tripé sur Desert Raven (et ses déroulés de manche à deux guitares).
Les moments d’exception se sont enchaînés : Dear Friend avec ce solo
reptilien rallongé mais toujours passionnant, les titres avec les acoustiques
(Can We Really Part Today ?, New Mexico) où Wilson alterne passages
intimistes et cavalcades entrainantes.
Priorité au dernier album Fanfare, plus
rythmé, mais avec 4 pièces de résistance de Giant Spirit ! Le final Valley
Of The Silver Moon sera juste dantesque avec ce riff entêtant et ses dix
minutes trop courtes. 1h40 de pur bonheur sans rappel (on aura essayé de tout notre
cœur !) mais avec cette sensation d’avoir vécu un moment unique, avec ce
mec qui synthétise le meilleur de Gilmour (époque Meddle jusqu’à Dark Side), Knopfler (mais avec
un médiator) et Neil Young (acoustique et harmonica).
Les chanceux que nous étions,
sont sortis de cet inoubliable concert avec des étoiles dans les yeux et toutes ces
belles notes qui sont restées longtemps dans nos oreilles…
Pour les ziquos : l'"usine à gaz"
Quelle
belle année musicale, mes rockers préférés…
Arno
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